Arrivabene - Räikkönen, "un bon coéquipier" pour Vettel

Après son arrêt au stand, Sebastian Vettel est revenu en piste derrière Kimi Räikkönen. Toutefois, le Finlandais avait été pénalisé de cinq secondes pour avoir franchi la ligne blanche qui délimite l’entrée des stands. Pour cette raison, il n’avait aucune raison de rester devant son équipier.

Arrivabene n’a pas voulu indiquer si ce geste posée par Räikkönen et ses récentes bonnes performances pouvaient, jusqu’à un certain point, jouer en sa faveur pour obtenir une prolongation de contrat pour la saison prochaine. “Selon moi, il est beaucoup trop tôt pour parler de l’an prochain, car nous n’avons pas encore remporté une victoire”, déclare Arrivabene.

“Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Kimi est de retour aux affaires, et il est pleinement concentré sur son boulot. Aujourd’hui, il a démontré qu’il était un bon coéquipier pour Sebastian."

“Si vous regardez les dépassements effectués en course par Kimi, il était parfois le plus rapide dans certains secteurs. Cela signifie qu’il fait son travail. Nous regardons, nous prenons notre temps, et lui même n’est pas pressé.”

Plus rapides, mais pas assez

Arrivabene affirme que les Ferrari sont maintenant un peu plus rapides, mais que ce n’est pas encore suffisant. “Regardez où nous étions vendredi. Regardez le rythme des Mercedes et le nôtre, vous constaterez que nous avons effectué du bon travail. Nos pilotes ont été très bons en course, mais nous devons leur fournir du meilleur matériel."

“Je ne peux pas affirmer que notre rythme était bon. Il était meilleur. Nous avons beaucoup travaillé, et les voitures étaient meilleures. Par contre, ce que j’ai vu de nos pilotes fut spectaculaire. C’est la voiture qu’il faut améliorer.”

Concernant le manque de vitesse des Ferrari en qualifications, Arrivabene affirme : “Regardez ce que fait Mercedes lors des qualifications, ou même Red Bull Racing, qui règlent leurs voitures en mode qualifications, il est normal de constater un écart de rythme significatif entre les qualifications et la course. Dans notre cas, cet écart est encore plus évident.”