Audi, une meilleure 11e équipe qu'Andretti pour la F1 ?
Toto Wolff estime que l'arrivée potentielle en Formule 1 d'Audi en tant que nouveau constructeur serait "une proposition de valeur totalement différente" que celle d'Andretti.

Depuis la disparition de l'écurie Manor fin 2016, le paysage des écuries en Formule 1 n'a quasiment pas évolué. Bien entendu, depuis, Force India/Racing Point, Toro Rosso et Sauber ont officiellement disparu, mais ces usines sont aujourd'hui toujours actives et avancent sous les traits d'un autre constructeur, respectivement Aston Martin, Toro Rosso et Alfa Romeo.
Cette stabilité ne devrait pas être troublée par la double arrivée programmée en Formule 1 d'un géant, à savoir le groupe Volkswagen, dont les marques Porsche et Audi devraient s'associer à des structures déjà existantes en vue de la nouvelle réglementation moteur en 2026. Si la première est proche d'un rachat partiel de Red Bull Technology, la seconde n'en est pas encore à ce stade mais lorgne du côté d'Alfa Romeo.
En revanche, depuis plusieurs mois, et suite à l'échec du rachat de Sauber, Andretti fait des pieds et des mains pour être accepté dans le club très privé qu'est devenue la Formule 1 sous l'égide de Liberty Media, en tant que constructeur à part entière. Cette candidature, en dépit de la volonté farouche affichée par Michael Andretti, se heurte à une opposition nette des acteurs en place, que ce soit à la direction de la F1 elle-même ou chez les écuries.
Quand la question lui est posée de savoir si une candidature pour une 11e écurie venant d'Audi changerait l'approche des équipes quant à une potentielle arrivée en discipline reine par rapport à ce qui se passe avec Andretti, le directeur de Mercedes Toto Wolff acquiesce en reprenant l'argument de la valeur à apporter au championnat, et donc aux structures qui s'y trouvent déjà : "Oui. Je pense que la 11e équipe, quelle qu'elle soit, doit montrer à quel point elle peut être créative pour le business. Andretti est un grand nom, et je pense qu'ils font des choses exceptionnelles aux États-Unis, mais il s'agit de sport et d'affaires et nous devons comprendre ce que vous pouvez apporter à la discipline."
"Si un constructeur ou un groupe multinational, international rejoint la F1 et peut démontrer qu'il va dépenser X quantité de dollars en activation, en marketing, sur les différents marchés, c'est évidemment une proposition de valeur totalement différente pour toutes les autres équipes. Avec dix franchises qui, nous l'espérons, peuvent augmenter cette valeur, vous n'allez clairement pas augmenter la valeur en offrant simplement de nouvelles franchises à des personnes qui ne peuvent pas augmenter la valeur globale de la Formule 1."
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