L'avenir d'un potentiel Grand Prix de Miami bientôt décidé

Une réunion de la Miami City Commission le jeudi 10 mai va inclure un débat sur un projet d'accueil de la F1 en Floride de 2019 à 2028. Si le vote est positif, le gérant municipal aura la tâche de formaliser un contrat entre Miami et les dirigeants de la F1.

Ce débat sur l'obtention d'une course de F1 est soutenu par le maire de Miami Francis Suarez et trois conseillers municipaux. Liberty Media souhaite étendre la présence de la discipline reine aux États-Unis depuis son rachat des droits commerciaux fin 2016, une course à Miami étant parmi les premiers vœux sur la liste des possibilités.

La F1 a envoyé une demande de dépôt auprès de la World Intellectual Property Organisation (Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle), au mois de novembre dernier, des marques "Formula 1 Miami Grand Prix" et "Formula 1 Grand Prix of Miami". Cette requête, qui est toujours affichée comme étant "en cours" dans la base de données de la WIPO, a été suivie d'articles dans des publications locales indiquant que les représentants du championnat avait rencontré les responsables de la ville au sujet de potentiels tracés.

Le nom de Grand Prix de Miami a été utilisé pour diverses courses d'IndyCar ou d'Endurance, qui ont débuté dans les années 1980 et se sont achevées il y a quelques années.

Le centre-ville de Miami a accueilli une manche de la saison inaugurale de la Formule E en mars 2015. L'épreuve ne connut pas un grand succès, principalement en raison de son lieu, qui semble être ciblé pour une potentielle course de F1 et qui présentait un important défi sur le plan logistique.

La FE avait eu le soutien des autorités municipales mais la réalité de l'accueil de la course a dégradé la relation et Miami n'est plus présent au calendrier depuis, même si cela a principalement à voir avec le fait que la Formule E a négocié avec New York la mise en place d'un E-Prix.

Il a été suggéré que la F1 pourrait faire de la place dans son calendrier de 21 courses en abandonnant l'Azerbaïdjan. Cependant, le promoteur de Bakou a démenti l'existence de discussions sur la possibilité de vendre les infrastructures des stands et du paddock aux organisateurs de Miami. 

Le Grand Prix d'Azerbaïdjan dispose encore de deux années de contrat ; ce dernier pourrait aussi être prolongé de cinq années au-delà de 2020.