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Bahreïn (2004-2014) : La traversée du désert [1/2]

Ce week-end, le Grand Prix de Bahreïn fêtera son dixième anniversaire ! En effet c'est en 2004 que cette île flottant dans le Golfe Persique est devenue une destination permanente du calendrier de la Formule 1

Ce week-end, le Grand Prix de Bahreïn fêtera son dixième anniversaire ! En effet c'est en 2004 que cette île flottant dans le Golfe Persique est devenue une destination permanente du calendrier de la Formule 1. Une première qui a ouvert la voie à d'autres pays de cette région du globe tels que le Qatar ou les Émirats Arabes Unis avec Dubaï et Abu Dhabi, destination qui s'est également invitée à la fête depuis 2009. Le tracé s'est vite taillé de réputation de mangeur de freins pour les monoplaces et de course soporifique pour les (télé)spectateurs, Pourtant, au vu de l'histoire du circuit, Bahreïn a parfois su nous surprendre à ce sujet. Tout comme il a su être un excellent remède à l'insomnie.

Ainsi pour sa première édition en 2004, bien que les Ferrari de Michael Schumacher et Rubens Barrichello ont dominé la course, la bataille a fait rage dans le peloton. Fernando Alonso sur sa Renault a dû remonter depuis la dernière place suite à une touchette au départ tandis que Takuma Sato (BAR) a également taillé sa route dans le désert après avoir endommagé son aileron avant sur un vibreur. Sans parler de la descente aux enfers de Juan-Pablo Montoya en fin de course dont la Williams perdait ses rapports petit à petit.

C'est finalement Jenson Button qui a complété le podium sur sa BAR-Honda, comme souvent cette année-là devant Jarno Trull (Renault), Sato, Alonso, Ralf Schumacher - accroché par Sato en début de course et Mark Webber (Jaguar) qui avait mené la vie dure à Alonso lors de sa remontée. Du côté de McLaren, c'était la bérézina avec l'abandon des deux monoplaces. Le moteur Mercedes de Kimi Raïkkönen a d'ailleurs lâché si tôt dans la course que, de rage, le Finlandais a ensuite bien appuyé sur l'accélérateur pour achever le bloc allemand...

L'année suivante, le spectacle est principalement venu de Pedro De la Rosa. Remplaçant Montoya chez McLaren après que le Colombien s'est blessé à l'épaule au tennis (authentique), l'Espagnol a taillé sa route dans le trafic, non sans rater son freinage à quelques reprises, notamment face à Mark Webber qui n'a jamais été un tendre pour résister à ses adversaires. De la Rosa récupéra la cinquième place et un meilleur tour en course, deux places derrière Räikkönen dont la McLaren commençait à prendre du poil de la bête. En tête, Alonso dominait le début de saison avec son ami Trulli sur Toyota à ses basques, tandis que Ferrari mangeait son pain noir avec l'abandon de Schumacher.

Grâce aux Jeux du Commonwealth organisés à Melbourne, Bahreïn a eu la chance de lancer le championnat 2006. Les spectateurs n'ont pas été déçu car la course a été animée de bout en bout. Le duel entre Alonso et Schumacher annonçait la couleur pour le championnat avec l'Espagnol prenant l'avantage sur l'Allemand. Raïkkönen après être parti dernier signait une splendide remontée l'amenant sur le podium avec les deux rivaux susnommés. Mais cette course reste célèbre pour les débuts en fanfare de Nico Rosberg sur Williams. Avec un festival de dépassements, une septième place et un meilleur tour en course, le fils de Keke n'a pas attendu pour se faire un prénom.

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