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Bakou veut un meilleur accord avec la F1 à partir de 2021

Les organisateurs du Grand Prix d'Azerbaïdjan ont demandé aux responsables de la Formule 1 une réduction du droit d'entrée dans la discipline à partir de 2021.

Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09

Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09

Zak Mauger / Motorsport Images

L'épreuve paie actuellement l'un des droits d'entrée les plus importants parmi les 21 courses au calendrier, puisqu'il a fallu convaincre en son temps Bernie Ecclestone et les équipes que Bakou serait financièrement intéressant.

L'accord actuel porte sur dix années, jusqu'en 2026, mais avec une clause pour y mettre fin après cinq saisons seulement. Après avoir organisé trois Grands Prix depuis 2016, l'Azerbaïdjan dispose donc encore d'au moins deux années selon les termes actuels. Cependant, pour la période de cinq années supplémentaires, les organisateurs souhaitent un accord plus favorable.

Bakou n'est pas le premier circuit à demander une telle révision puisque Hockenheim a également tenu un discours similaire en vue de la fin du contrat le liant à la F1 cette année, cela faisant suite à la nouvelle de la mise en place de conditions très favorables pour assurer la venue de la discipline reine à Miami. En effet, la manche floridienne devrait reposer sur une entente d'un nouveau genre, où revenus et risques seraient partagés par la Formule 1 et l'organisateur.

"Nous avons un contrat qui est un contrat contraignant sur cinq ans, pour cinq courses, débuté en 2016", a déclaré Arif Rahimov, promoteur du GP azéri. "Aucun de nous ne peut le rompre à moins que nous nous mettions d'accord."

"Nous n'avons pas activé la clause de rupture. Nous négocions la seconde partie du contrat. Nous savons tous qu'il faut améliorer des choses, donc nous essayons vraiment de garantir que ce soit bon pour nous et bon pour la F1."

L'arrivée de Liberty Media à la tête de la Formule 1 s'est accompagnée de la révélation d'informations plus précises sur les accords existants avec les circuits, offrant aux différents organisateurs des points de comparaison.

"Globalement, nous voulons être proches de la moyenne. Maintenant qu'il s'agit d'une information publique, je pense que tout le monde sait ce qu'est la moyenne", a ajouté Rahimov. "Il y a des aberrations à retirer des deux côtés, statistiquement parlant, mais évidemment, nous voulons être proches de la moyenne des courses hors Europe."

"On ne peut pas seulement prendre la moyenne de toutes les courses, parce que les courses européennes paient moins pour beaucoup de raisons, à commencer par la logistique et le coût de fonctionnement, etc."

"Mais nous voulons assurément être dans la moyenne des courses hors Europe. Ce n'est pas la seule chose dont nous discutons avec la FOM, c'est également de la plupart des autres termes commerciaux de l'accord. Ils veulent essayer une nouvelle approche, c'est un effort bilatéral afin de rendre cela viable pour nous tous."

"Nous allons essayer de régler cette question avant la fin juin, je pense que nous allons parvenir à un accord. Bien sûr, je demande une amélioration, ce qui va réduire leurs profits, c'est assez évident."

Pas de remplacement par Miami

Rahimov a également tenu à balayer la rumeur selon laquelle l'arrivée d'un Grand Prix de Miami en 2019 pourrait signifier la disparition de l'Azerbaïdjan. "Si Miami arrive, il arrive et toutes les autres courses peuvent demeurer. De toute façon, on passe à 22 courses."

"Je pense qu'il s'agit juste d'une rumeur, je ne sais pas comment cette rumeur s'est répandue, parce que depuis le début ça n'a pas de sens. J'imagine qu'ils vont publier le calendrier provisoire ce mois-ci ou le mois prochain. Nous serons sur ce calendrier, et je pense que ça va répondre à beaucoup de questions."

En revanche, la place au calendrier de l'épreuve pourrait redevenir celle des deux premières éditions, après un passage en avril cette année qui a posé des problèmes logistiques. "Nous voulons revenir en juin. Il nous faut du temps pour mettre en place le circuit, ça nous prend trois ou quatre mois, et si [le Grand Prix a lieu] en avril, il faut commencer durant l'hiver, et on a un temps compliqué, de la pluie et du vent, et tout ce qui empêche de travailler efficacement, donc nous voulons vraiment le déplacer en juin."

Avec Adam Cooper

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