Barcelone se bat encore pour sauver sa place

Alors que l'hypothèse de voir Barcelone disparaître du calendrier dès l'an prochain pour faire la place à Zandvoort a pris corps, les organisateurs de la manche espagnole gardent espoir et se battent pour tenter d'arracher une prolongation de contrat, quitte à changer de date. L'échéance des négociations en cours semble fixée à l'été.

"Nous sommes dans le processus de renouvellement de notre contrat, et nous avons encore le temps d'en discuter", explique Vicens Aguilera, président du Circuit de Barcelona-Catalunya, à Motorsport.com. "C'est une coïncidence que le Grand Prix ait lieu pendant que nous sommes dans ce processus, donc après le week-end nous continuerons nos discussions quant à l'avenir de l'épreuve. Ce n'est pas facile de tout mettre en place, mais nous sommes dans ce processus."

"Nous devons utiliser le temps que nous avons. Nous n'avons pas de date butoir, mais je sais que nous ne pouvons pas entrer dans l'été sans avoir de solution. Si nous devons utiliser du temps supplémentaire, nous le ferons pour décrocher le contrat. L'objectif est d'avoir un accord raisonnable pour les deux parties. Si nous sommes suffisamment intelligents, nous trouverons une solution."

En milieu de semaine, Chase Carey a fait le point sur la situation et estimé qu'au moins deux Grands Prix figurant au calendrier actuel disparaîtraient en 2020, mettant la pression sur certains organisateurs. Traditionnellement, le Grand Prix d'Espagne marque le retour de la Formule 1 en Europe, mais les promoteurs seraient disposés à modifier la date pour survivre, selon les conditions.

"Nous devons d'abord trouver un accord, c'est le plus important", martèle Vicens Aguilera. "Ensuite, nous devons discuter de la date. C'est un second niveau de discussion. Il faut avant tout parvenir à un accord. Je souhaite pouvoir avoir cette discussion après avoir signé le nouveau contrat. Si nous devons changer la date, alors nous verrons. La date du mois de mai est une tradition, mais ce n'est pas une préoccupation pour nous." 

Propos recueillis par Jacobo Vega