Battu une nouvelle fois par Ferrari, Rosberg concède 10 points de plus

Nico Rosberg a de quoi être déçu de son Grand Prix de Bahreïn. Après avoir vu Lewis Hamilton s'emparer de la pole position et Vettel lui passer devant, samedi, sur un tracé qu'il avait dominé en qualifications en 2014 et 2013, l'Allemand a fait la course avec les Ferrari sans menacer son équipier, ce dimanche.

Tout d'abord secoué par Vettel, qui parvenait par deux fois à le dépasser dans les stands, Rosberg a commencé par bien batailler face au Quadruple Champion du Monde, tout d'abord en signant un dépassement autoritaire en piste sur ce dernier au premier freinage de la piste; puis en plaçant la Ferrari sous une pression telle que Vettel ne pouvait éviter une excursion hors-piste lui valant un arrêt impromptu pour une réparation de l'aileron avant.

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Voir aussi - Le classement du championnat du monde après Bahreïn

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Hélas pour Rosberg, la menace réelle en piste venait bel et bien de l'autre Ferrari de Kimi Räikkönen, qui, grâce à une audacieuse stratégie en deux arrêts portée par un second long relai en medium, parvenait à s'immiscer devant au terme d'une chasse ayant duré jusque dans les ultimes kilomètres.

Victime comme Hamilton d'un problème de brake-by-wire dans l'amorce du dernier tour, Rosberg n'a pu préserver sa seconde position et termine le GP sur la troisième marche du podium, 10 points de plus derrière Hamilton au Championnat.

Voici maintenant Rosberg relégué à 27 unités de son équipier à la régulière après quatre GP.

"Cela allait, les dépassements sur les voitures rouges étaient appréciables", commente l'Allemand au terme de la course. "A la fin, j'ai essayé de rattraper Lewis mais je n'y suis pas arrivé. A deux tours de l'arrivée, j'ai perdu mes freins, j'ai tiré tout droit et j'ai perdu une place face à Kimi, c'était décevant. Je suis content de notre voiture, je suis reconnaissant envers l'équipe. Je suis motivé pour toutes les courses encore à venir".