Bell - La progression de Renault a été ralentie par les derniers GP

Direction l'Autriche pour Renault, qui s'attend à un tracé plus favorable à sa R.S.16. Bob Bell se penche à la fois sur les forces du Losange pour le GP styrien, mais aussi sur les défauts de la monoplace jaune sirius.

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16

XPB Images

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team, avec Julien Simon-Chautemps, ingénieur de course de Renault Sport F1 Team, sur la grille
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16 on the grid
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Le nez de la Renault Sport F1 Team R.S.16

Avant de s'immerger totalement dans l'ambiance autrichienne, celui qui occupe le poste de directeur technique de Renault Sport F1 revient sur Bakou, et sur ce qui n'a pas vraiment fonctionné pour son équipe.

"Les qualifications n’étaient clairement pas géniales. Afin d’essayer de maîtriser les défis de ce circuit très atypique, nous avons changé les réglages dans des proportions relativement importantes. Nous n’étions pas dans le détail. Jolyon [Palmer] aimait le set-up des qualifications, plus doux pour que la voiture avale mieux les bosses et les vibreurs, un aspect dont nous souffrions en début de week-end."

"Néanmoins, l’inconvénient était le comportement de la monoplace lors des changements de direction. Ceux-ci n’étaient plus aussi nets. Kevin [Magnussen] n’était pas ravi de sa monture après les qualifications et a préféré un set-up plus rigide en course. Nous en avons beaucoup appris sur ce qui était possible et sur la direction à prendre."

D'autant plus que la course n'a pas été aussi animée que prévu, ce qui n'a pas vraiment permis aux pilotes Renault de profiter d'opportunités. "En regardant les épreuves de GP2 Series et les séances de F1, il était raisonnable de s’attendre à des interventions de la voiture de sécurité et à certainement plus d’abandons que ce que nous avons vu."

"Peut-être nos pilotes ont-ils été trop prudents pour s’assurer de rallier l’arrivée et profiter de tout excès d’optimisme des autres. Cela aurait pu fonctionner, mais il semble que le reste du peloton avait la même idée. De ce point de vue, nous n’avons pas connu la course attendue."

Les défis de Spielberg

Le Red Bull Ring pourrait permettre à la structure d'Enstone de sortir la tête de l'eau, avec des caractéristiques qui devraient convenir à sa monoplace. "C’est une course importante pour nous tant les derniers tracés à virages lents ne nous convenaient pas. L’Autriche est bien plus dans la zone de confort de la R.S.16. Nous sommes repartis assez positifs des essais de Barcelone, nous y avons ensuite ajouté les progrès de la spécification B de l'unité de puissance, mais les circuits visités depuis ont vraiment ralenti notre progression. Nous devons y remédier."

Et justement, quels sont les défis du tracé de Spielberg ? "C’est une piste intéressante. Sa surface est relativement lisse, ce qui pourrait causer de légers soucis dans la mise en température des pneus, et il y fait plus frais en raison de l’altitude, ce qui a son petit impact sur le moteur."

"La vitesse moyenne en courbe y est un peu plus élevée, et il n’y a pas beaucoup de virages. On y retrouve des zones très rapides, ce qui requiert un bon équilibre à haute vitesse des voitures. Cela devrait nous convenir. Comme nous l’avons vu sur les trois dernières manches, nous avons une faiblesse dans les virages lents et c’est bien de s’éloigner d’eux !"

"Malgré les vitesses, c’est un circuit assez dur sur les freins. Il faudra ainsi veiller à leur température et s’assurer de leur bon refroidissement. Nous avons été assez agressifs dans notre sélection de pneus en optant pour les ultratendres et nous prévoyons une course à un arrêt, voire deux."

Les maux de la Renault

Bell, pour finir, livre une explication de certains maux de la Renault R.S.16, et notamment dans les virages lents. "[C'est] en partie pour une question d’appuis, ce qui est une conséquence simple du temps de développement. Nous étudions également la stabilité au freinage puisque le blocage à l’avant en amont d’un virage lent possède un impact sur le rythme."

"L’instabilité en entrée est gommée en retirant de l’appui sur l’aileron avant, mais cela provoque davantage de sous-virage en courbe, voire trop de vivacité en sortie. Un autre aspect concerne la traction. Nous pouvons affiner ces domaines avec la répartition du poids et l’équilibre mécanique par exemple, mais au final, plus vous avez d’appuis, moins vous avez ces problèmes."

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