Andretti est la seule écurie candidate connue de la FIA

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a révélé qu'Andretti était pour l'heure l'unique nouvelle structure à avoir communiqué à la FIA son envie de rejoindre le Championnat du monde de Formule 1.

Michael Andretti, président d'Andretti Autosport

Photo de: Andreas Beil

Verra-t-on bientôt une onzième équipe en Formule 1 ? C'est en tout cas la volonté de la structure américaine Andretti, qui milite pour son entrée dans le Championnat du monde depuis plusieurs mois, mais aussi celle de la FIA, l'organe directeur se préparant à lancer très prochainement un appel à candidatures.

Si le dossier Andretti semble être le plus solide, notamment grâce à l'annonce d'un partenariat avec le groupe automobile General Motors et sa marque Cadillac, l'organisation F1 s'est toutefois montrée réticente à l'arrivée des Américains. Un communiqué publié au début du mois de janvier faisait part d'"un grand intérêt pour le projet F1 avec un certain nombre de discussions qui se [poursuivaient] et qui [n'étaient] pas aussi visibles que d'autres".

Mais si l'on croit les récents commentaires de Mohammed Ben Sulayem, la réalité diffère de ce qu'a décrit la F1. Interrogé par Motorsport.com sur les réactions à son appel à manifestation d'intérêt, Ben Sulayem a répondu : "Pour nous, c'est Andretti", précisant que l'équipe était "jusqu'à présent" la seule partie à s'être manifestée.

La déclaration du président de la FIA ne devrait pas apaiser une situation particulièrement tendue en ce moment. En désaccord sur d'autres sujets, l'organe directeur et la F1 continuent de se disputer sur le cas Andretti. Du côté du championnat, des questions financières affectent la popularité de la candidature de l'équipe américaine. L'on craint ainsi que l'arrivée d'une onzième équipe ne diminue la valeur de la F1 et ne réduise les primes reversées aux autres structures de la grille.

Pour Ben Sulayem, qui s'est entretenu avec Mark Reuss, président de General Motors, avant que le groupe ne donne le feu vert à Andretti, l'argent n'est pas un argument recevable. "Comment pouvons-nous dire non à un grand constructeur ?" a-t-il ajouté. "Nous parlons des États-Unis, nous avons trois courses là-bas, c'est très sain. Mais je n'ai pas été élu pour faire de l'argent, j'ai été élu pour faire vivre le sport automobile, clairement."

"[Les équipes] pourraient dire : 'C'est prendre notre part du gâteau'. Pour elles, oui, mais qu'est-ce que vous voulez ? Peut-être virer cinq équipes, comme ça vous aurez plus d'argent ? On peut le voir de deux façons. Je veux qu'elles réussissent, mais qu'elles aient plus ou moins d'argent... Le plafond budgétaire a été efficace et nous essayons de le rendre plus efficace. Imaginez que tout le monde ait 145 [millions de dollars de budget]. Mais je ne peux pas bloquer un constructeur. Imaginez que je le fasse, ce serait mal."

Propos recueillis par Tom Howard

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