Berger - Les équipes ne doivent plus décider des règles
Photo de: Alessio Morgese/Alex Galli
Si les patrons des petites équipes, à l'instar de Vijay Mallya pour Force India, sont ouvertement en désaccord avec le rôle tenu aujourd'hui par le Groupe Stratégique, d'autre voix comment à s'élever face au fait que les grandes équipes détiennent un pouvoir exécutif en F1.
Ancien pilote, ancien patron de BMW Motorsport, de Toro Rosso et de la Commission Monoplace de la FIA, Gerhard Berger affirme à Motorsport.com que les dirigeants de la FOM et de la FIA devraient travailler main dans la main afin de contrôler l'ensemble du processus décisionnaire en F1, et ce sans les équipes.
Selon l'Autrichien, la F1 est actuellement freinée par sa structure de gouvernance, laquelle devrait être reprise en main par le duo Bernie Ecclestone/Jean Todt.
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"J'ai énormément de respect pour les équipes, pour l'argent qu'ils dépensent, pour le travail qu'ils effectuent, mais je pense que les règles doivent être votées sans eux," affirme Berger à Motorsport.com.
"Les équipes n'ont pas à définir les besoins en matière sportive, ni à décider de ce que doit être le spectacle. Les équipes doivent remplir des conditions de participation et respecter les règlements mis en place. C'était comme cela avant et je pense que ce devrait à nouveau se dérouler de la sorte."
Aujourd'hui, les intérêts de chacun prennent le dessus
Pour Gerhard Berger, il n'est pas surprenant de constater aujourd'hui que le Groupe Stratégique éprouve bien des difficultés à fonctionner efficacement, car les intérêts des différentes parties concernées prennent toujours l'ascendant sur les décisions à prendre dans l'intérêt du sport.
"Les équipes sont très différentes, notamment de par leurs budgets, et il est évident qu'elles ne pourront jamais toutes défendre le même point de vue. Il y a beaucoup d'opinions différentes, beaucoup de conflits d'intérêts aussi. C'est le principal problème dans ce qu'il est en train de se passer et par conséquent, aucune décision n'est prise de façon évidente."
"La FOM, la FIA, les grandes équipes, les plus petites, tout le monde défend des intérêts différents et à la fin d'une longue réunion, très peu de choses sont finalement décidées."
"Je suis toutefois heureux de constater une volonté de changement à l'horizon 2017. Je ne suis pas certain, par exemple, que le retour des ravitaillement en essence change tout en Formule 1, mais cela pourrait constituer une étape intéressante."
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