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Berger - Vettel aurait dû emmener des gens de Red Bull chez Ferrari

Gerhard Berger ne croit pas en la réussite de Sebastian Vettel chez Ferrari, alors que le quadruple champion du monde va entamer sa troisième saison en rouge.

Sebastian Vettel, Ferrari

Sebastian Vettel, Ferrari

Ferrari

Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H, Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Gerhard Berger
Podium : le troisième, Sebastian Vettel, Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Gerhard Berger, Ferrari F1/87-88C lors de la parade des Légendes
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Bernie Ecclestone et Christian Horner, Team Principal du Red Bull Racing

Après des débuts réussis et prometteurs en 2015, Sebastian Vettel a connu une campagne 2016 plus compliquée et vierge de toute victoire avec le cheval cabré, tandis que son écurie s'est perdue dans le développement de sa monoplace.

Depuis le départ de son directeur technique James Allison, Ferrari a lancé une réorganisation interne, tout en préparant 2017 avec un discours plus modeste quant à ses ambitions. Pour Gerhard Berger, il est toutefois difficile d'imaginer un véritable changement et l'ancien pilote semble voir déjà se tramer une nouvelle déception pour Vettel. Ce dernier a, selon lui, commis l'erreur de ne pas rejoindre Ferrari en étant suffisamment bien entouré il y a deux ans.

À ceux qui aiment faire le parallèle avec le défi relevé par Michael Schumacher à la fin des années 90, Berger répond dans les colonnes de Motorsport Aktuell : "Michael avait des gens de Benetton dans ses bagages. Sebastian aurait dû rejoindre Ferrari uniquement de la même manière que ce qu'a fait Michael, en prenant avec lui des personnes clés de chez Red Bull."

La saison qui arrive s'annonce d'autant plus déterminante pour Vettel que l'Allemand est en fin de contrat. Sergio Marchionne a déjà prévenu, la négociation ne sera utile et possible que si Ferrari est en mesure de lui fournir une monoplace capable de gagner. "Je ne vois pas ce qui pourrait vraiment changer chez Ferrari en 2017. Et dans ce cas, Vettel devrait prendre une décision", prévient cependant Gerhard Berger, qui l'a dirigé chez Toro Rosso en 2008.

Hommage appuyé à Ecclestone

Actif en Formule 1 de 1984 à 1997, Berger a également réagi au départ de Bernie Ecclestone, annoncé la semaine dernière suite au rachat définitif de la discipline par Liberty Media. "Le résultat, c'est qu'il est le père de notre business, et il y a une certaine tristesse quand on assiste à la fin d'une ère", ne cache pas l'Autrichien.

Berger regrette la mise à l'écart de l'ex grand argentier de la F1, contraint de se cantonner à un rôle symbolique de président émérite. Il estime que Liberty Media pourrait regretter de se passer de ses services : "Il y avait une occasion pour les nouveaux propriétaires d'essayer de packager leurs projets avec l'expérience de Bernie."

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