Analyse

Bilan 2015 - Verstappen, quel potentiel, quelles promesses!

Rarement la titularisation d’un pilote aura fait autant parler : débutant en F1 alors qu'il n'était pas encore majeur, le pilote néerlandais a pourtant fait taire les critiques en répondant sur la piste.

Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10

Photo de: XPB Images

Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso
Des bannière pour Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10, sur la grille
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11 en lutte pour une position
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10
Daniel Ricciardo et Daniil Kyvat, Red Bull Racing et Dr. Helmut Marko et Max Verstappen and Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM08 et Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 en lutte pour une position

Il faut dire qu’en décrochant le volant Toro Rosso dès l’été 2014, alors qu’il n’avait même pas encore bouclé sa première année en monoplace et qu’il n’était âgé que de 16 ans et demi, Max Verstappen avait de quoi laisser bouche bée de nombreux observateurs. 

C’est avec le statut de plus jeune pilote de l’Histoire de la Formule 1 qu’il s’est présenté au départ de son premier Grand Prix à Melbourne en mars dernier, suivi également par des hordes de critiques persuadés de voir dans cette arrivée précoce un coup de poignard pour la crédibilité de la F1. Pour sa part, le jeune Max a fait abstraction de toutes ces discussions avec une force mentale impressionnante, et un aplomb qui avait déjà marqué les esprits dès les essais hivernaux en Espagne. 

Rapide et offensif

Il n’aura pas tardé à démontrer sa pointe de vitesse, dès l’Australie, avec une qualification en 11e position. En lice pour marquer des points, il était trahi par son moteur. Une malchance qui allait se reproduire par deux fois, en Chine et à Bahreïn, lui coûtant là aussi des unités malgré un compteur ouvert dès le deuxième Grand Prix, grâce à une 7e place en Malaisie. 

Déjà impressionnant pour ses premiers pas, Verstappen a tout de même dû traîner derrière lui l’incident de Monaco : un accrochage spectaculaire avec Romain Grosjean en course, pour lequel il n’aura jamais reconnu sa responsabilité. Peu importe, le Néerlandais a regardé devant lui, et continué à faire ce qu’il faisait de mieux : piloter vite et avec agressivité. 

Concluant sa première partie de saison par une quatrième place remarquable en Hongrie, Verstappen a ensuite livré une deuxième partie de saison ahurissante. En capacité de profiter au mieux d’une Toro Rosso performante dès qu’elle était débarrassée de tout ennui de fiabilité, il a ainsi enregistré une série record. Dans les points pendant six courses consécutives, de Singapour au Brésil, il a notamment réalisé ce que même Sebastian Vettel n’avait pas réussi à faire en 2008 chez Toro Rosso sur le plan de la régularité. 

Au sein même de cette série de Top 10 exemplaire, il aura reproduit sa meilleure performance en signant une nouvelle quatrième place à Austin, lors d’un Grand Prix des États-Unis pourtant marqué par des conditions dantesques qui auraient pu faire vaciller n’importe quel rookie. Au lieu de ça, Verstappen est passé tout proche d’un exploit et d’un hypothétique podium : lui comme son équipe restent convaincus d’avoir perdu une occasion suite à l’intervention de la voiture de sécurité. 

La force du résultat final

C’est sans aucun doute dans ses résultats en course et dans sa manière d’aborder celles-ci, avec un sens aigu de l’offensive et des dépassements remarqués, qu’il faut lire le bilan de Max Verstappen en 2015. On retient notamment le dépassement effectué sur Felipe Nasr à Spa, primé lors du gala FIA, ou encore celui au millimètre réalisé sur Sergio Pérez à Interlagos.  

Si la nécessité de mettre ses résultats en miroir avec ceux de son coéquipier Carlos Sainz reste un principe de base, on peut se poser la question de savoir si ce comparatif retranscrirait la réalité, pour deux raisons notamment : on ne peut pas nier que Sainz a souffert d’un manque de réussite presque accablant concernant la fiabilité de sa STR10, et l’inexpérience exceptionnelle de Verstappen avant cette saison le plaçait dans une situation comparable à celle d'aucun autre débutant en F1. 

On constatera néanmoins que Verstappen s’est incliné en qualifications, devancé 9 fois contre 7 par son coéquipier, et que lorsque les deux hommes ont tous les deux terminé une course, ils ont chacun dominé l’autre à cinq reprises. Un équilibre quasiment oublié compte tenu des résultats du Néerlandais, finalement classé 12e de son premier championnat avec 49 points au compteur, soit 31 de plus que Sainz. 

 Max Verstappen en 2015

GP disputés 19
Tours parcourus 1025
Top 10 10
Meilleur résultat 4e (Hongrie, Etats-Unis)
Meilleure qualification 6e (Espagne, Malaisie)
Points marqués 49
Abandons 5
Clt Championnat 12e

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent La BBC abandonne la F1, Channel 4 prend le relais
Article suivant Ecclestone - Mercedes n'aura pas de soutien en cas de défaite

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France