Bilan 2015 - Vettel a remis le pied à l’étrier avec le Cheval Cabré

Pour sa première saison chez Ferrari, le quadruple Champion du Monde n'a pas laissé de place au doute, et a semblé revivre tout en décrochant des résultats exceptionnels.

Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari

Photo de: XPB Images

Vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari célèbre avec son équipe
Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari et Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T
Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari
Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari fête sa victoire
Arnold Schwarzenegger, sur le podium avec le troisième, Sebastian Vettel, Ferrari
Le troisième, Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Le troisième, Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T
Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T et Kimi Raikkonen, Ferrari
Vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari et Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 durant la conférence de presse de la FIA

Qu’il semble loin le mal-être d’un Sebastian Vettel traversant la saison 2014 en accumulant les ennuis techniques et sans trouver le plaisir de piloter une monoplace aussi performante que celle lui ayant permis de décrocher quatre titres mondiaux. Une situation qui avait presque poussé l’Allemand à envisager un départ de la F1, si l’on en croit son ancien patron Christian Horner. Mais c’est un rêve de gosse qui a rapidement remis le pied de Vettel à l’étrier d’un Cavallino Rampante qui avait lui aussi besoin de repartir sur des bases nouvelles. 

On se souvient de l’expression juvénile de Vettel, semblable à celle d'un enfant découvrant son cadeau de Noël, lorsqu’il prit le volant d’une Ferrari F2012 à Fiorano dès novembre 2014. Un bonheur ostensible qui n'aura pas cessé de l'accompagner durant la saison 2015, venue le conforter dans son choix de se lancer ce nouveau défi. 

En confiance dès Melbourne

Malgré le scepticisme de certains observateurs, l’Allemand s’est fait adopter à la vitesse de l’éclair au sein de la Scuderia. Le podium décroché dès le premier Grand Prix de la saison à Melbourne l’y a bien aidé, tout comme la réorganisation profonde de l’écurie, instiguée par Maurizio Arrivabene pour relancer la machine. Techniquement, les progrès de Ferrari ont également été fulgurants pour se poser comme la seule force capable de venir titiller les Mercedes. 

Preuve d’une osmose parfaite et rapidement instaurée, Vettel a ainsi terrassé les Flèches d’Argent dès le deuxième Grand Prix de la saison en s’imposant à Sepang. Il y aura ajouté deux autres victoires : en Hongrie avant la trêve estivale, puis à Singapour, où il aura profité de la méforme - encore inexpliquée aujourd’hui - des Mercedes. Cette course sur le tracé de Marina Bay a permis de voir Vettel exceller dans l’art qui a toujours été le sien, et qu’il maîtrise donc encore : signer la pole position, prendre un départ parfait et gérer sa course au mieux, malgré l’intervention de la voiture de sécurité, pour s’imposer sans contestation possible. 

Singapour pourra être vu comme le point d’orgue d’une saison exceptionnelle pour Vettel qui, même s’il a rapidement dû se faire une raison malgré un pseudo-espoir entretenu face aux pilotes Mercedes au championnat, a affolé les compteurs en présentant un bilan bluffant. Avec ses 3 victoires, ses 13 podiums et ses 17 arrivées dans les points sur 19 possibles, le quadruple Champion du Monde a engrangé 278 points, soit plus qu’en 2010 lors de son premier sacre mondial!

Finalement, il n'y a que le Grand Prix du Mexique qui est venu rappeler que l'erreur pouvait faire partie de son vocabulaire, alors qu'il endossait avec humilité la responsabilité d'un week-end complètement raté.

Des chiffres implacables

Le bilan comptable de Vettel a également fait de lui un leader déjà naturel dans sa nouvelle équipe, où il s’est imposé aux dépens de Kimi Räikkönen sans pour autant faire de remous, comme s’il s’agissait d’une logique implacable. S’il a parfois été accablé par un certain manque de réussite, le Finlandais n’en a pas moins été dévoré par son coéquipier en performance pure. 

Vettel a ainsi dominé Räikkönen à la fois en qualifications (15-4), mais également en course puisqu’il a terminé dix fois devant le Champion du Monde 2007 lorsque les deux pilotes étaient à l’arrivée, et trois fois seulement derrière lui. 

Au terme d’une saison couronnée de succès, Vettel a également remporté un autre pari : celui de faire de son duo avec Ferrari une combinaison qui fonctionne déjà, en séduisant des Tifosi que l’on aurait pu imaginer plus difficiles à convaincre en si peu de temps. Un excellent cru qu’il faudra maintenant confirmer, au volant d’une monoplace que la Scuderia espère en mesure de rivaliser davantage avec les Mercedes. On ne demande qu’à voir!

 Sebastian Vettel en 2015

GP disputés 19
Tours parcourus 1127
Top 10 17
Meilleur résultat 1er (Malaisie, Hongrie, Singapour)
Meilleure qualification 1er (Singapour)
Points marqués 278
Abandons 2
Clt Championnat 3e

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