Analyse

Bilan mi-saison - Kvyat au-delà des préjugés

Le deuxième, Daniil Kvyat, Red Bull Racing

Photo de: Red Bull Content Pool

Daniil Kvyat, Red Bull Racing
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11
La voiture de Daniil Kvyat, Red Bull Racing
Le deuxième, Daniil Kvyat, Red Bull Racing et le troisième, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Podium : le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari, le deuxième, Daniil Kvyat, Red Bull Racing, le troisième, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Le deuxième, Daniil Kvyat, Red Bull Racing fête son podium avec l'équipe
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing et Daniil Kvyat, Red Bull Racing dans le Parc Fermé
Daniil Kvyat, Red Bull Racing fête sa deuxième place avec le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari dans le Parc Fermé
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11
Daniil Kvyat, Red Bull Racing
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11

Propulsé chez Red Bull Racing après une saison seulement en F1, suite à l’annonce du départ de Sebastian Vettel chez Ferrari, Daniil Kvyat se savait attendu au tournant. Aux côtés d’un Daniel Ricciardo à la réussite parfois insolente en 2014, le jeune pilote russe pouvait craindre d’avoir brûlé les étapes. D’autant que le début de saison cauchemardesque de l’équipe de Milton Keynes ne lui a pas facilité la tâche, alors qu'il en a largement essuyé les plâtres. 

Accumulation de défaillances

Clairement, les cinq premiers rendez-vous de l’année ont viré à la déception pour Kvyat, dans une écurie qui passait le plus clair de son temps à remettre en cause les performances et la fiabilité du bloc Renault. Une fiabilité qui a particulièrement affecté le pilote, qui n’a ainsi pas connu le moindre week-end sans ennui lors des premières manches extra-européennes. La patience était de mise pour surmonter les obstacles.

Photos : La saison 2015 de Daniil Kvyat

Dans ces conditions, Kvyat a glané quelques points obtenus en défendant chèrement sa peau, tout en cristallisant doutes et critiques autour de ses performances en dépit de sa faible part de responsabilité dans la médiocrité de celles-ci. Ardemment défendu par Christian Horner et Helmut Marko, il a saisi la première opportunité de faire taire les critiques à Monaco. 

Monaco et Budapest révélateurs?

Sur un tracé qui convenait à la RB11, le Russe a décroché une belle quatrième place, devançant au passage son coéquipier. Un scénario qui s’est répété en Hongrie, sur un circuit aux caractéristiques similaires. Kvyat y a décroché son premier podium en F1, terminant deuxième derrière Vettel. 

Certes, le Russe aura profité des nombreux rebondissements, notamment ceux impliquant Ricciardo, pour devance ce dernier. Mais il n’est pas anodin de constater que, lors des deux Grands Prix où Red Bull Racing a pris le plus de points jusqu’à présent - Monaco et Budapest - Kvyat a devancé à chaque fois son voisin de garage. 

Match nul, ou presque

Au championnat, les deux pilotes sont relativement proches. Tous deux ont signé un podium grâce au résultat de Budapest et Kvyat n’est entré qu’une fois de moins que Ricciardo dans le Top 10. 

Classements : Les championnats à la mi-saison

En qualifications, l’Australien mène d’une courte tête, s’étant qualifié devant à 6 reprises contre 4. En course, le bilan est parfaitement équilibré : 5-5, balle au centre entre les deux hommes! Il n’y a donc que le total des points qui départage les deux hommes avec 51 unités pour Ricciardo et 45 pour Kvyat. 

On est donc loin du grand écart que certains attendaient, et derrière les images parfois trompeuses ou les idées très arrêtées des uns ou des autres, il convient de noter que l’ancien pensionnaire de Toro Rosso n’a visiblement pas volé sa place en se montrant à la hauteur de son coéquipier, déjà trois fois vainqueur en Grand Prix après être lui aussi passé par Faenza.  

La prochaine étape serait de voir comment Kvyat se comporte avec une monoplace davantage destinée à jouer les podiums, ce que les deux pilotes Red Bull espèrent avoir entre les mains, misant notamment sur les progrès attendus de Renault avec son unité de puissance. 

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