Bilan mi-saison - Will Stevens, des débuts encourageants
Photo de: XPB Images
Will Stevens a tout d’un débutant en Formule 1, mais c’est au Grand Prix d’Abu Dhabi 2014 qu’il a fait ses débuts dans la catégorie reine du sport automobile, alors que Caterham faisait son chant du cygne.
Stevens avait alors réalisé une performance honorable, affichant un niveau de performance convaincant compte tenu des circonstances et franchissant le drapeau à damier en dix-septième position, non sans avoir irrité Fernando Alonso en lui résistant le temps de quelques virages.
Après Caterham, Manor!
Cette année, Stevens court pour Manor qui, au contraire de Caterham, est parvenu à ressusciter après avoir mis la clé sous la porte à la fin de la saison dernière.
Ce fut toutefois une course contre la montre pour la petite équipe anglaise, qui a dû adapter la MR03 à la réglementation 2015 en quelques semaines. Aussi, bien que Manor se soit rendu à Melbourne, la MR03B n’était pas prête à participer au Grand Prix d’Australie. Stevens a ensuite été victime d’un problème d’alimentation en essence qui l’a privé des qualifications et de la course en Malaisie.
C’est donc en Chine que Stevens a effectué son deuxième Grand Prix en Formule 1 effectif, et pendant les premières courses, le Britannique a dominé son coéquipier Roberto Merhi de la tête et des épaules.
Dominateur, puis dominé
En qualifications, le score est de 5-3 à l’avantage du Britannique, mais de façon intéressante, 4-0 sur les quatre premières épreuves avec 0,737 seconde d’avance pour Stevens en moyenne, puis 3-1 pour Merhi sur les quatre suivantes, avec… 0,040 seconde d’avance pour Stevens malgré tout!
Stevens - Manor veut mener la vie dure aux voitures pénalisées
C’est un schéma similaire que l’on retrouve sur les courses, avec un score de 3-2 à l’avantage de Stevens sur les épreuves où tous deux ont vu l’arrivée, mais l’Anglais a eu l’avantage sur les trois premières alors que c’était Merhi sur les deux plus récentes. La tendance serait-elle en train de s’inverser?
Il ne faut pas oublier que Stevens n’a pas toujours été chanceux, comme à Montréal, où il a été percuté par Romain Grosjean, qui lui prenait un tour. Il a aussi commis de rares erreurs, par exemple à Silverstone, où il est parti à la faute sous la pluie.
Qu'attendre de Will Stevens pour le reste de la saison? Au volant de sa modeste Manor, le jeune Britannique ne peut faire bien mieux que de devancer son coéquipier, mais une chose est sûre : il va continuer à s'éclater en résistant aux Champions du Monde qui, de temps à autre, s'élancent derrière lui au jeu des pénalités.
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