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Bon anniversaire, Jacques Laffite ! (2/3)

Après ces trois premières années encourageantes, il fallait que Ligier passe à la vitesse supérieure et devienne un vrai top team

Après ces trois premières années encourageantes, il fallait que Ligier passe à la vitesse supérieure et devienne un vrai top team. Ainsi en 1979 sortit la JS11 à effet de sol – imposé par Lotus depuis 1977 – avec un V8 Cosworth dans le dos. De plus Patrick Depailler, autre brillant représentant tricolore, rejoignit l'équipe. Les essais hivernaux furent prometteurs, Laffite résumant ceux-ci par "j'ai compris pourquoi les Lotus nous ont niqués la saison précédente !".

Le début de saison fut triomphal avec deux victoires incontestables de Laffite, non sans signer le doublé au Brésil. La France pouvait rêver d'un titre dix ans après celui de Matra. Hélas, la suite sera surtout faite de places d'honneurs avec quatre podiums, faute d'une évolution allant dans le bon sens, sans compter la concurrence de la nouvelle Williams. Laffite rendra les armes en Italie, et terminera quatrième du championnat.

En 1980 la voiture évolue en JS11/15, et remit Ligier sur de bons rails. Hélas les Williams et Brabham vont leur mener la vie dure, d'autant que la fiabilité fera parfois défaut, les empêchant de viser les championnat même s'ils ne finiront pas loin. Laffite termina une nouvelle fois au pied du podium au Championnat, et remporta le Grand Prix d'Allemagne mais en avouant qu'il s'en serait bien passé : quelques jours plus tôt, Patrick Depailler avait trouvé la mort lors d'essais pour Alfa Roméo...

Après deux années sans moteur français, Talbot entra dans le capital de Ligier en 1981 et opta pour une version améliorée de l'ancien V12 Matra. Les performances heureusement n'en ont pas souffert : 7 podiums dont 2 victoires. La sixième ,au Canada, fut sa dernière mais la plus belle : sur une pluie diluvienne, Laffite surfa sur la vague pour remonter de la onzième place jusqu'à la tête et s'imposer.

Ce triomphe fit de lui un prétendant au titre mondial pour la dernière épreuve en compagnie de Carlos Reutemann et Nelson Piquet. Mais mal qualifiée et victime d'une forte dégradation de ses pneus, il finit sixième de la course et quatrième du championnat, une fois de plus.

Le passage au turbo se fit hélas dans la douleur l'année suivante. Les versions suivantes de la Ligier n’atteignirent jamais le haut de tableau, et Laffite ne put finir que troisième en Autriche, et encore, grâce à l'hécatombe. Sentant son équipe sur le déclin, il revint vers Williams, qui restait sur deux titres pilotes et constructeur en trois ans.

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