Booth n'écarte pas un retour en F1 à l'avenir
Trois semaines après la démission choc de Graeme Lowdon et John Booth à la tête de Manor F1 Team, ce dernier a refusé d'écarter la fin de sa carrière en Formule 1.
Photo de: XPB Images
Cette démission serait liée à des différends rencontrés par les deux hommes avec le nouveau propriétaire de l'écurie, Stephen Fitzpatrick.
Booth est pourtant un élément-clé de l'équipe : c'est lui qui a fondé Manor Motorsport en 1990, menant des pilotes tels que Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen vers la Formule 1 avant que l'équipe elle-même ne s'engage dans la catégorie reine du sport automobile en 2010, sous l'identité de Virgin Racing.
S'ensuivirent six années en fond de grille en Formule 1 et un départ précipité pour un Booth qui n'a toutefois pas forcément l'intention de quitter la discipline définitivement.
"Ce n'est pas forcément la fin pour moi en Formule 1," confie le Britannique à Autosport. "On ne sait jamais. Je n'ai aucun projet, mais je n'écarterais pas la possibilité de revenir."
L'an dernier, bien malgré lui, Booth s'est retrouvé au chômage technique lorsque l'écurie Marussia a été placée sous administration judiciaire. C'est à ce moment-là qu'il a compris qu'il était trop tôt pour la retraite.
"J'ai toujours voulu prendre ma retraite tôt, mais j'ai eu trois mois de retraite forcée à la fin de l'année dernière et je n'ai pas trouvé ça attirant," commente Booth, qui est âgé de soixante ans.
"Je me suis plongé dans le jardinage comme nous venions de déménager, et c'était génial pendant deux mois de se lever le matin et de simplement travailler sans devoir penser, par exemple, à la politique de la F1. Mais je ne pense pas que cela représente un défi mental suffisant pour m'empêcher de revenir."
Souvenirs de Jules Bianchi
En six saisons de Formule 1, Virgin/Marussia/Manor a vu défiler dix pilotes dans ses rangs mais n'a marqué des points qu'une fois. C'est bien sûr l'exploit réalisé par le regretté Jules Bianchi, neuvième à Monaco en 2014, qui a apporté deux points cruciaux à l'écurie. Cette dernière s'assurait ainsi la neuvième place du championnat des constructeurs, un résultat qui a été crucial pour la survie de Manor en 2015.
"Il y a eu des moments très difficiles, et des très beaux moments aussi," se rappelle Booth. "Je me sens très fier de ce que nous avons réalisé. Le temps fort a évidemment été Monaco, l'an dernier. Mais il y a aussi le moment où les voitures sont sorties du garage pour a toute première fois, à Bahreïn, en 2010. C'était également un temps fort."
"C'était pareil cette année vu les problèmes que nous avons eus l'hiver dernier, particulièrement vu que la plupart des gens qui avaient été licenciés sont revenus. C'était gratifiant. Je leur ai téléphoné et ils sont revenus immédiatement, malgré un avenir complètement incertain."
"Quant aux moments à oublier, tout le monde sait de quoi il s'agit et c'est quelque chose qu'on ne devrait pas avoir à traverser," conclut le directeur d'équipe, qui quittera son poste à la fin du mois.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires