Bottas : "Tous les équipiers ne feraient pas" ce qu'a fait Hamilton

Le Finlandais a déclaré qu'il se sentait beaucoup plus intégré dans l'équipe qu'en début de la saison, et que la Hongrie était une autre avancée dans ce processus. "Bien sûr, en ayant fait désormais 11 courses avec l'équipe, on fait assurément plus partie de l'écurie qu'après deux courses. Je sens vraiment que je fais partie de l'équipe. La relation que j'ai avec Lewis est vraiment bonne."

"C'est un exemple parfait de ce que l'on peut faire quand on a cette confiance, quand on a ce respect entre équipiers. L'équipe peut vraiment compter sur nous deux pour essayer des choses comme [dimanche]. Ça ne fait que s'améliorer."

Bottas a toutefois reconnu, après avoir été lâché par Hamilton et avec le retour rapide de Max Verstappen, qu'il craignait que l'échange n'aurait finalement pas lieu. "Je pense que quand il restait deux tours, j'ai demandé : 'Quand allons-nous faire l'échange ?'"

"L'équipe a dit que je devais juste créer un petit écart avec Max et que nous le ferions à la fin, et ça a été le cas. Je faisais confiance à l'équipe. Ils m'ont dit au début que si je le laissais passer et qu'il ne pouvait pas le faire, nous échangerions. Quand l'équipe dit quelque chose comme ça, ça se produit."

"Max n'était pas loin derrière avec un train de pneus neufs, donc ça rendait les choses encore plus compliquées. Nous avons réussi à le faire à la fin. Je suis vraiment ravi."

"Nous savons, bien sûr, que ce n'est pas facile pour Lewis de laisser une place sur le podium dans le dernier tour, mais c'était l'accord, et vraiment, respect pour ça. Tous les coéquipiers ne feraient pas ça, je pense. Ça montre aussi que Lewis joue vraiment le jeu de l'équipe."

"En tant qu'équipe, nous avons essayé de maximiser les choses avec ce type d'échange, nous n'avons malheureusement rien gagné. Mais nous avons essayé, et c'était la bonne chose à faire." 

Même s'il n'a pas pu rester dans le trio de tête dans la dernière partie de course, Bottas croit que cela était principalement dû au trafic. "Les deux Ferrari et Lewis étaient comme un train, une fois qu'un gars les avait laissés passer, alors les trois voitures dépassaient assez facilement."

"Et ensuite, il y avait un petit écart entre eux ; [le trafic] se trouvait toujours devant moi pendant un tour et demi. C'est tellement simple sur cette piste de perdre le rythme ou, si vous avez besoin de dépasser un gars dans les boulettes de gomme, de perdre presque un tour pour nettoyer les pneus à nouveau."

"C'était mon genre de problème. Je ne pense pas qu'il y avait une telle différence de rythme entre Lewis et moi en conditions normales."