Actualités

Boullier - Autoriser la suspension active "clôturerait le débat"

Selon Éric Boullier, directeur de la compétition de McLaren, la Formule 1 devrait envisager un retour de la suspension active.

Damon Hill et Alain Prost

Photo de: Renault

Eric Boullier, directeur de la compétition McLaren lors de la conférence de presse de la FIA
Eric Boullier, directeur de la compétition McLaren
Zak Brown, Eric Boullier et Jonathan Neale, McLaren dans le paddock.
Alain Prost, Williams FW15C Renault, Damon Hill, Williams FW15C Renault
Damon Hill, Williams FW15C Renault
Nigel Mansell, Williams FW14B Renault
Ayrton Senna, McLaren MP4/7A, Nigel Mansell, Williams FW14B
Alain Prost devant Damon Hill, Williams FW15C, Karl Wendlinger, Sauber C12, Ayrton Senna, McLaren MP4/8, Michael Schumacher, Benetton B193B, Michael Andretti, McLaren MP4/8

Cette technologie est bannie de la catégorie reine depuis le début de la saison 1994, mais elle figurait parmi différentes idées soumises lors d'une réunion entre les directeurs techniques et la FIA la semaine dernière.

À quelques semaines du début de la saison 2017, les écuries n'ont pas réussi à trouver un accord sur la légalité de certaines astuces autour des systèmes de suspension, et la FIA devrait justement clarifier la situation sur ce point d'ici la fin du mois, avant le début des essais hivernaux à Barcelone. 

Le débat s'est amplifié ces dernières semaines, plus particulièrement depuis que Simone Resta, designer de la Scuderia Ferrari, a écrit au directeur de course Charlie Whiting au sujet des systèmes de suspension pré-configurés et des dispositifs permettant d'améliorer la performance aérodynamique. Ferrari a semblé prendre le parti de remettre en question la légalité des systèmes développés par certains de ses concurrents plutôt que prendre le risque de travailler sur une astuce similaire. 

Selon Éric Boullier, autoriser un retour de la suspension active serait une solution pour mettre fin au débat. Ce système avait été la clé du succès de Williams lors de la conquête des titres mondiaux en 1992 et 1993, avec Nigel Mansell puis Alain Prost. 

"La suspension, c'est un sujet amusant", confie le Français. "Nous devrions peut-être arrêter ça un jour et copier ce qui se fait sur les voitures de série, réintroduire la suspension active, au moins ça clôturerait le débat."

"Aujourd'hui, tout est sujet à interprétation du règlement, puis on peut pousser pour un concept qui peut être interprété différemment par quelqu'un d'autre. C'est pourquoi Ferrari essaie de faire valider son opinion ou son interprétation par la FIA. Nous sommes en plein dedans, la plupart des équipes nous ont contactés à ce sujet. Ferrari a une interprétation différente de ce qui peut être fait, et ils essaient d'imposer leur point de vue, ce qui ne plaît évidemment pas à certaines autres équipes." 

Le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, devrait publier une nouvelle directive technique dans les jours à venir pour donner son sentiment sur ce sujet délicat. Le but est de tenter de donner des directives claires en la matière avant les essais de Barcelone, ce qui permettrait alors aux équipes d'ajuster leurs systèmes avant le début de la saison à Melbourne, fin mars. En revanche, si les désaccords venaient à se poursuivre en dépit de cet éclaircissement, le débat autour des suspensions pourrait tourner à l'épreuve de force lors du Grand Prix d'Australie.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Le Parlement européen recommande une enquête sur la F1
Article suivant Édito - Comme un (agréable) air de déjà-vu

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France