La F1 va "se battre" pour conserver les 5 GP de son "cœur historique"

Cinq épreuves sur les 21 que compte le calendrier 2019 seront en fin de contrat au terme de cet exercice. Une situation assez inhabituelle pour la Formule 1 et dont les causes sont multiples. Pour autant, y a-t-il de quoi craindre cet alignement des planètes et ses possibles conséquences ?

Pas selon Ross Brawn, qui tient en premier lieu à mettre l'accent sur les prolongations annoncées de ces derniers mois, comme par exemple à Bakou. "Il faut remettre cela en perspective. Si vous réfléchissez à celles qui ont été renouvelées au cours de l'année passée ou des 18 derniers mois, et évidemment nous avons confirmé le Vietnam qui est totalement nouveau, beaucoup de courses ont été renouvelées et il y a un roulement constant, elles ne sont pas toutes alignées."

Malgré tout, la présence parmi les concernées de dates historiques et/ou populaires – Espagne, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et Mexique – est un motif de préoccupation. "Mais il est vrai que nous avons un groupe de courses importantes pour la Formule 1, qui sont historiques, qui font partie de l'Histoire de la F1, donc nous ne voudrions pas les perdre sans nous battre. Et nous allons essayer de trouver des solutions."

En dépit de la volonté de la FOM, une partie des difficultés est liée à une baisse des fonds servant à organiser les courses en provenance des autorités publiques. Cette situation a cours au Mexique, mais également en Espagne : "Mais, vous savez, les circonstances des promoteurs ont changé, et on ne peut pas toujours s'adapter à ces changements."

"La situation à Barcelone [où le financement par le gouvernement local a été abandonné] est difficile. C'est quelque chose que nous n'avons pas créé, et nous essayons de nous adapter, mais également d'être juste envers les autres promoteurs et les autres circuits concernant le montant d'accueil d'une course de F1. Donc je pense qu'il y aura des solutions, mais nous devons tous travailler dur pour les trouver. Il s'agit cependant de courses importantes, et elles constituent le cœur historique de la Formule 1, donc nous allons vraiment essayer de trouver une solution."

Avec Adam Cooper