Brawn travaille pour éviter les clashs de dates entre F1 et MotoGP
Ross Brawn a rencontré le PDG de la Dorna, Carmelo Ezpeleta, lors du Grand Prix d'Espagne de F1 afin d'entamer des discussions en vue d'éviter que les calendriers de la Formule 1 et du MotoGP n'entrent trop souvent en collision à l'avenir.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
En 2017, les calendriers de la F1 et du MotoGP, deux disciplines mondiales majeures des sports mécaniques, s'entrechoquent à huit reprises, les deux premières courses de chacune ayant par exemple été disputées les mêmes week-ends (les 26 mars et 9 avril).
Six autres Grands Prix auront lieu en même temps, et notamment la dernière manche du Championnat MotoGP à Valence, qui se déroulera concomitamment à l'avant-dernière épreuve de la Formule 1, à Interlagos.
Dans une interview pour Reuters, Ross Brawn, manager sportif de la F1 depuis la prise de pouvoir de Liberty Media, s'est ému d'une situation qui n'est "pas intelligente" et a révélé avoir rencontré Carmelo Ezpeleta à Barcelone, pour examiner "comment nous pouvons apprendre de ce que nous faisons l'un l'autre".
"Nous ne sommes pas trop fiers pour consulter d'autres championnats et pour trouver la meilleure façon d'aller de l'avant", a expliqué Brawn. "Il est difficile de jongler avec les dates, et on ne peut pas toujours réussir ce que l'on veut, mais au moins nous dialoguons pour essayer de régler cela."
Brawn admiratif de la "méritocratie" du MotoGP
Brawn a aussi confié être un admirateur de la structure des catégories du MotoGP : "J'aime la méritocratie qu'il y a entre Moto3, Moto2 et MotoGP. Je pense qu'il est intéressant de regarder l'aspect commercial, la façon dont ils structurent les équipes et les accords, et la façon dont cela fonctionne pour les équipes clientes."
Sur les dix premiers pilotes du Championnat MotoGP 2017, deux seulement (Cal Crutchlow et Danilo Petrucci) ont atteint le pinacle de la discipline sans courir dans les deux catégories inférieures. Côté F1, en revanche, les choses sont plus complexes et, récemment, beaucoup de pilotes ne sont pas passés par la Formule 2 (anciennement GP2) avant d'aller en F1, mais se sont plutôt servis de la F3 Europe, du GP3 ou de la Formule Renault 3.5 (aujourd'hui Formule V8 3.5) comme tremplin.
"Nous devrions avoir les 22 ou 24 meilleurs pilotes du monde en Formule 1", déclare Brawn. "Il y a des considérations commerciales, ce qui veut dire que nous ne parvenons pas toujours à réussir cela."
"C'est un problème complexe parce qu'il faut mettre les équipes dans une position où elles n'ont pas à prendre ces décisions commerciales, elles doivent seulement prendre la décision en se basant sur les pilotes les plus forts qu'elles peuvent trouver."
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