Brawn a vu "des signes encourageants" pour les dépassements

Tout en refusant de "tirer des conclusions" après un seul Grand Prix disputé, Ross Brawn estime que la tendance semble aller dans le bon sens quant aux changements aérodynamiques mis en place pour 2019.

Pierre Gasly, Red Bull Racing RB15, en lutte avec Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38

Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images

Personne ne dira que le Grand Prix d'Australie a été le plus palpitant de ces dernières années, mais la manche d'ouverture de la saison 2019 n'a pas non plus tourné à la procession redoutée comme l'année dernière. Au moins cela permet-il de donner un peu de temps à la nouvelle réglementation technique pour être jugée de manière juste et sans conclusion hâtive.

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Patron sportif de la Formule 1, Ross Brawn est le premier à rappeler le devoir de patience sur ce point. Il entend ainsi faire le point après les trois ou quatre premiers Grands Prix, mais il admet que l'aperçu donné sur l'Albert Park, tracé réputé pour rendre complexes les dépassements, envoie un premier signal intéressant.

"À en juger par le nombre de manœuvres de dépassements, 14 cette année (six sans le DRS) par rapport à trois en 2018, les premiers signes sont encourageants, surtout qu'en plus de véritables dépassements, nous avons vu des bagarres palpitantes", estime Ross Brawn tout en faisant preuve de lucidité et de prudence.

"Clairement, tout cela n'était pas dû au nouveau règlement aérodynamique, car le niveau de performance des équipes de milieu de grille s'est particulièrement resserré. Cependant, plusieurs pilotes ont dit que les monoplaces semblaient plus neutres lorsqu'ils en suivaient une autre par rapport aux années précédentes. Le circuit australien n'est pas non plus le plus approprié, donc je préfère attendre encore au moins trois Grands Prix avant de tirer des conclusions. Toutefois, les premiers signes sont encourageants." 

Grosjean cible les pneus

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19, devant Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19, et Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

Soufflant déjà le chaud et le froid à Barcelone lors des essais hivernaux, les avis des pilotes restent mitigés sur ce point après Melbourne. Celui de Romain Grosjean va en partie dans le sens de Ross Brawn, mais le Français estime que les modifications aérodynamiques ne pourront quoi qu'il en soit pas régler le problème dans sa totalité. Le pilote Haas a un autre coupable dans le viseur, et il n'a rien de nouveau : les pneus Pirelli. 

"Aves les nouvelles règles aéro, c'est facile de suivre une autre voiture, et c'est une bonne chose", constate Grosjean. "Mais les pneus surchauffent toujours dès que l'on attaque, donc c'est très, très difficile de doubler. Si vous remarquez combien de tours il m'a fallu pour dépasser Giovinazzi, c'est trop difficile d'attaquer avec les pneus, ils surchauffent et c'est terminé. On perd de l'adhérence et on ne peut plus être suffisamment proche. C'est bien à la TV je pense, mais la prochaine étape est d'avoir des pneus plus robustes pour une meilleure course."

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