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Brown - Les équipes réfléchissent toujours à devenir actionnaires de la F1

Dans le cadre du rachat de la Formule 1 par Liberty Media, une proposition parmi d’autres a été évoquée : la participation des équipes à l’actionnariat de la discipline reine. Pour le moment, tout reste à faire.

Départ : Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid mène

Photo de: XPB Images

Zak Brown, président Motorsport Network
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid au départ
Sean Bratches, manager, opérations commerciales ; Chase Carey, président et directeur général de la Formule 1 ; Ross Brawn, manager, sports mécaniques
L'hymne national du Brésil résonne sur la grille de départ
Zak Brown, McLaren
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid mène au départ
Chase Carey, Président du Formula One Group
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM09, au départ de la course
Jean Todt, Président de la FIA, Alejandro Agag, PDG de la Formule E, Zak Brown, Président du Motorsport Network et Avin Arumugam, Visa
Jenson Button, McLaren MP4-31, sur la grille de départ
Zak Brown et Tom Stallard, McLaren dans le garage
La grille avant le départ
Le départ
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid mène au départ
Pascal Wehrlein, Manor Racing abandonne au départ
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid mène au départ
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid en tête au départ de la course
Départ : Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid en tête

En effet, dès sa prise de contrôle de la F1, la firme américaine a proposé aux écuries de devenir actionnaires du Formula One Group, avec "19 millions d’actions FWONK conservées en trésorerie pour une possible vente aux écuries de F1".

Cependant, aucune décision n’a encore été prise, et la date butoir fixée au début a été repoussée, à la demande des équipes elles-mêmes.

En effet, Zak Brown, directeur de McLaren et président de Motorsport Network, estime qu’il fallait laisser plus de temps aux équipes pour réfléchir et comprendre les implications d’une telle situation.

"Nous avons eu une courte période de temps pour examiner un grand investissement", explique-t-il pour Motorsport.com. "Je pense que les retours vers Liberty étaient : ‘Nous devons en savoir plus, nous voulons une plus grande visibilité’. Donc ils ont maintenant étendu cette fenêtre, ce qui est super."

"C’est super de voir dès le début qu’ils présentent quelque chose, que les équipes font des commentaires, et qu’ils répondent favorablement, en disant : ‘Nous vous avons entendus, nous allons vous donner plus de temps, afin que nous puissions avoir des discussions supplémentaires’. Ça va être quelque chose que tout le monde pourra examiner et discuter minutieusement."

Contrairement à ce que suggéraient certains médias, Brown assure que le report d’une décision sur ce sujet est uniquement lié à une question de temps pour se pencher sur la proposition.

"Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une affaire de bon ou de mauvais deal, c’était plus que nous voulions plus de temps pour en parler, apprendre à connaître [Liberty], et comprendre où nous allions. Parce que c’est un investissement potentiellement substantiel, et nous voulions juste en savoir plus et avoir plus de temps pour en discuter."

"C’est vraiment super qu’ils l’aient fait [proposer la participation aux équipes], parce qu’ils ont dit qu’ils le feraient, donc ils ont tenu leur promesse, et c’était excellent quand les retours qu’ils ont eu étaient que nous voulions plus de temps et qu’ils ont répondu en disant qu’ils nous donneraient ce temps. Donc ils font tout ce qu’il faut pour montrer qu’ils vont adopter une approche collaborative dans leurs relations avec les parties prenantes clés."

L’union nécessaire des écuries

Dans tous les cas, pour le directeur général de McLaren, il faut que les équipes s’unissent sur ces questions. "Je pense que nous, les équipes, pouvons faire un meilleur travail en travaillant ensemble. Laissons notre concurrence sur la piste, et en dehors en ce qui concerne des choses comme les sponsors. Mais je pense qu’il y a un temps où les équipes doivent collaborer et communiquer, parce que nous sommes tous dans le même bateau, nous voulons tous aller dans la même direction."

"Je pense que nous pouvons faire un meilleur travail en travaillant ensemble quand il fait sens de travailler ensemble, et en étant en compétition quand il fait sens d’être en compétition. Mais sur quelque chose comme l’avenir de la discipline, je pense que nous avons tous le même but. Nous voulons la faire grandir et l’améliorer, donc nous sommes tous alignés là-dessus."

Interrogé par la BBC la semaine passée, Chase Carey, directeur général du Formula One Group, confirmait la situation actuelle sur ce dossier : "Nous avons fait une proposition initiale qui avait un délai trop court et nous avons trouvé une façon d’avoir des discussions qui peuvent avoir un niveau d’échange approprié."

"En dehors des discussions sur les capitaux, il y aura des discussions sur où nous voulons que la F1 se situe. Il y a un grand intérêt pour les capitaux propres mais avant tout, il est question d’essayer de créer plus qu’un alignement avec les équipes concernant l’avenir de ce business."

L'important marché américain

Sur un tout autre sujet, Zak Brown, toujours pour Motorsport.com, estime que la connaissance par Liberty Media du marché américaine permettra une expansion plus importante aux États-Unis, cette question étant évidemment à relier à la possibilité évoquée à maintes reprises de voir un second Grand Prix organisé au pays de l’Oncle Sam.

"Nous sommes un championnat mondial. Et alors que nous continuons à aller sur des marchés nouveaux et émergents, ce qui est super, au final l’Amérique du Nord est le marché sportif le plus riche et le plus grand. Nous avons tellement de place pour de la croissance là-bas. Donc, même si nous devons continuer de grandir et de chercher des territoires nouveaux et excitants, nous devons devenir plus grands aux États-Unis."

"Il y a beaucoup de gens là-bas, il y a beaucoup de télévision, et il y a une grosse économie. C’est un énorme marché de sports. Je pense que la F1 peut être immense là-bas au fil du temps."

"Nous avons besoin d’une autre course américaine. Austin a fait un travail exceptionnel, c’est super que Haas soit là, et il sera assurément super d’avoir un pilote de pointe américain un jour. Et ça va être bénéfique que Liberty connaisse si bien le marché US."

"Mais je pense qu’il y a un équilibre. Personne ne pense que cela deviendra un sport américain du jour au lendemain. C’est juste un territoire, mais un qui est vraiment important, dont je pense qu’il possède autant de potentiel de croissance que n’importe quel territoire dans le monde. Il aime les sports mécaniques et le sport, alors que dans certains des nouveaux territoires dans lesquels nous allons, il faut développer le sport."

"Nous avons juste besoin d’exposer davantage le public américain à notre discipline, et ils en tomberont sans aucun doute amoureux, juste comme chacun des marchés dans lesquels nous allons."

Avec Adam Cooper

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