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Business - Un exercice 2013 bien sombre pour BlackBerry

Le doublé Mercedes, en Malaisie, représentait le premier résultat de la sorte de la firme à l’Etoile en tant qu’équipe de course depuis 1955

Le doublé Mercedes, en Malaisie, représentait le premier résultat de la sorte de la firme à l’Etoile en tant qu’équipe de course depuis 1955. Une performance remarquable pour les partenaires et sponsors du team, et tout particulièrement Petronas, dont la base est installée en Malaisie et pour qui le Grand Prix a une saveur toute particulière. En bon homme sandwich, Nico Rosberg ne manquait d’ailleurs pas d’interrompre, dimanche, l’interview officielle sur le podium pour remercier le partenaire pétrolier de l’équipe en mondovision, pour le plus grand bonheur des grandes pontes locales.

Si Mercedes se porte pour le mieux et réjouit ses bailleurs de fonds, la situation est bien moins réjouissante pour BlackBerry. Signé l’an dernier avec la grosse refonte technique de l’équipe et l’arrivée de Lewis Hamilton, le deal du géant de la téléphonie dispose d’une durée initiale de trois ans pour un montant de 12 millions par saison, qui pourrait devenir embarrassant dans les prochains mois.

Comme chez de nombreux grands groupes présents dans le monde entier et visant de nombreux marchés en s’affichant de façon persistante dans les esprits, il est difficile de convertir directement l’impact du sponsoring F1 sur les ventes de téléphones. Il y a d’ailleurs fort à parier que cette présence chez Mercedes ne représente en aucun cas une volonté directe de doper les ventes. C’est avant tout sur l’image et la reconnaissance publique qu’agit le deal en question.



Vendredi, BlackBerry a publié ses chiffres annuels, accusant une perte nette de 423 millions de dollars sur le dernier trimestre 2013 uniquement. Mais c’est sur le bilan annuel que le sang des actionnaires du groupe se glace : avec 5,9 milliards de pertes en 2013 contre 646 millions déjà inquiétants en 2012, le navire prend l’eau de tous les côtés. En cause, bien entendu, les ventes trop faibles de BlackBerry face aux autres ténors du marché, associées à la difficulté de rentabiliser les coups de production et l’échec du système de messagerie maison à se démocratiser. Le pessimisme des actionnaires n’arrange rien : le PDG a déjà prévenu que les deux prochains exercices 2014 et 2015 se concluraient vraisemblablement loin dans le rouge.

Le rayon téléphonie a changé en F1 en quelques années : Vodafone a quitté la partie avec McLaren et Telmex est bien moins impliqué par le biais de Claro que ce que l’on aurait pu espérer il y a deux ans. Nokia, Samsung ou encore Apple boudant la F1, BlackBerry représente un tenace résistant, en dépit de la publication de chiffres annuels pour le moins catastrophiques, il y a quelques jours. Certes, le groupe russe Yota avance à pas de loups en rachetant des parts chez Lotus avec sans doute en ligne de mire une option de prise de capital plus élevée dans un futur proche, mais Blackberry n’adopte tout simplement pas la même stratégie en F1.

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