La F1 s'inquiète du retour des restrictions COVID

Selon le directeur sportif de la F1, Steve Nielsen, le retour des restrictions de voyage liées à la pandémie de COVID-19 pourrait mettre à mal le bon déroulement du calendrier 2022.

Valtteri Bottas, Mercedes W12, Lewis Hamilton, Mercedes W12, Max Verstappen, Red Bull Racing RB16B, Carlos Sainz Jr., Ferrari SF21, Lando Norris, McLaren MCL35M, Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B, et le reste du peloton au départ

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Bien que certains évènements aient été annulés cette année, la Formule 1 est parvenue à mettre en place un calendrier de 22 Grands Prix en 2021, ce qui constitue un nouveau record. Pour y parvenir, la discipline a pu compter sur l'assouplissement des restrictions de voyage au cours des derniers mois, notamment en ce qui concerne les zones rouges au Royaume-Uni puisque les équipes ont pu facilement regagner leur usine.

Toutefois, l'émergence du variant Omicron a poussé plusieurs pays à instaurer de nouveau des restrictions plus sévères. Pour l'heure, aucun pays présent au calendrier de la F1 ne figure sur la liste rouge du Royaume-Uni mais la situation peut évoluer très rapidement. En outre, l'entrée en Australie, qui accueille une course à Melbourne en avril prochain, est contrôlée. Chaque nouvel arrivant doit rester confiné dans sa chambre d'hôtel pendant 14 jours.

"Je mentirais si je disais que je n'étais pas un petit peu inquiet. Je le suis", a affirmé Steve Nielsen, directeur sportif de la F1, face au micro de Motorsport.com. "L'optimisme que nous avions il y a quelques mois, basé sur le déclin de la pandémie, a été quelque peu ébranlé au cours des deux ou trois dernières semaines. C'est une situation en perpétuelle évolution. Depuis le début, il y a eu des hauts et des bas, selon la région où l'on se trouve. Et nous avons dû contourner ces augmentations de cas pour essayer d'adapter notre calendrier."

"Je pense que la seule chose qui joue en notre faveur est qu'en 2020, la pandémie était nouvelle pour tous les pays. Aujourd'hui, bien que ce soit toujours terrible, le monde apprend progressivement à vivre avec. Ainsi, les pays ayant appliqué certaines des restrictions les plus sévères l'an dernier et au début de cette année mettent en place aujourd'hui des protocoles renforcés et apprennent à vivre avec le virus."

"Espérons-le, cela signifie qu'ils peuvent continuer à accepter des visiteurs étrangers, ce qui est évidemment le plus important pour nous et pour notre championnat. Nous sommes donc stressés. Je suis à peu près certain que nous pouvons suivre le calendrier [2022] mais nous surveillons la situation et nous réagirons si nous devons le faire."

Interrogé sur la possibilité d'un plan B en s'appuyant sur des circuits européens ne figurant pas au calendrier 2022, à l'instar de Portimão, Nielsen a répondu que la F1 continuait de mettre la priorité sur le bon déroulement du calendrier actuel.

"Pour être honnête, nous en sommes au plan A", a-t-il indiqué. "Et nous ne cherchons pas d'alternatives à ce plan A. Si nous devions le faire, et parce que les choses changent, nous le ferions. Mais c'est assez éloigné pour le moment."

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