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Calendrier de 21 GP : Toro Rosso fait (déjà) tourner son staff

Avec 21 Grands Prix au programme pour la troisième fois en quatre ans, le calendrier de la Formule 1 devient un casse-tête pour les équipes. C'est ce qu'explique Graham Watson, team manager chez Toro Rosso.

Les mécaniciens travaillent sur la voiture de Brendon Hartley, Toro Rosso STR13, dans le garage

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Le nombre de courses par saison en Formule 1 a toujours eu tendance à augmenter depuis la création du Championnat du monde en 1950, tendance qui n'est manifestement pas près de s'arrêter : Liberty Media, qui a fait l'acquisition de la F1 il y a deux ans, a pour ambition de porter ce chiffre à 25 Grands Prix à l'avenir. Or, plusieurs écuries ont déjà tiré la sonnette d'alarme à ce sujet, constatant l'épuisement de leur staff lors de ce tour du monde en 21 étapes.

Ainsi, lorsqu'il lui est demandé si un système de rotation des effectifs va bientôt devoir être employé par Toro Rosso, Graham Watson répond : "Franchement, je pense que nous y sommes presque. Nous avons déjà commencé une petite rotation dans la plupart des départements pour que ce soit viable. Cependant, en ce qui concerne les mécaniciens, c'est un peu plus compliqué."

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"L'an prochain, en 2020, nous sommes censés avoir une nouvelle course au Vietnam. Si cela porte le total de courses à 22, je pense qu'il faudra sérieusement revoir notre mode d'opération en matière de personnel présent au circuit."

Les mécaniciens Scuderia Toro Rosso s'entraînent aux pitstops

L'une des tâches qui reviennent à Watson, dans ce contexte difficile, est de maintenir le moral des troupes au fil d'une campagne qui peut paraître interminable en cas de manque de succès.

"Au début d'une nouvelle saison, la motivation est élevée parce que tout le monde a hâte de reprendre la course et de voir en piste le fruit d'un travail hivernal acharné. Si la saison commence bien, il est forcément plus facile de maintenir une motivation élevée, mais cela devient difficile quand la saison ne va pas dans le bon sens."

"C'est un choix que nous faisons quand nous nous engageons à travailler en Formule 1 : il faut laisser la vie privée de côté car nous passons beaucoup de temps loin de chez nous, et il faut se concentrer sur le travail, ce qui est très souvent particulièrement stressant. Nous avons tous l'esprit de compétition, c'est pour ça que nous sommes là."

"En fin de compte, c'est un sport, et je pense que nous avons trouvé un bon arrangement, mais il est clair que ce sera beaucoup plus facile cette année si nous pouvons faire une bonne saison. Une partie de mon job est de maintenir cette motivation élevée. J'essaie de donner aux employés autant de congés que possible, mais avec un calendrier si chargé, ça n'a rien d'évident", conclut le Néo-Zélandais.

Malgré les restrictions récentes telles que la fermeture estivale des usines pendant deux semaines et le couvre-feu nocturne en week-end de Grand Prix, la gestion du capital humain demeure donc un aspect critique de la F1.

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