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Cambriolage - Jenson et Jessica Button ont-ils vraiment été anesthésiés?

Jenson Button, McLaren avec sa femme Jessica Button

Photo de: XPB Images

Jenson Button avec sa petite amie Jessica Michibata
Jessica Michibata petite amie de Jenson Button
Jenson Button et Jessica Michibata
Jenson Button, McLaren avec sa femme Jessica Button
Jenson Button, McLaren Honda
Jessica Michibata, la petite-amie de Jenson Button
Jenson Button avec sa compagne Jessica Michibata

C'est un drôle de fait divers qui est venu alimenter la trêve estivale, avec la nouvelle d'un cambriolage s'étant déroulé dans la résidence de location de Jenson Button, à St-Tropez.

Le pilote McLaren se trouvait en compagnie de son épouse Jessica et de leur cercle d'amis proches, lorsqu'un cambriolage a eu lieu. Selon les premiers éléments d'informations disponibles, les occupants de la demeure de location pensent avoir été victimes d'un gaz anesthésiant les plongeant dans un épais sommeil pendant que les détrousseurs se chargeaient de méthodiquement dépouiller des biens de valeur, parmi lesquels la précieuse bague de fiançailles de Jessica Michibata/Button.

"A notre connaissance, il n'y a jamais eu de cambriolage de ce type à St Tropez, avec l'utilisation de gaz pour abasourdir les victimes", a expliqué Philippe Guemas, Procureur de Draguignan, sur les ondes d'Europe 1. "Rien n'a été établi", ajoute-t-il, précisant que les allégations d'utilisation de gaz proviennent pour l'heure des plaignants, qui se sont dit "groggy" en se réveillant.

"C'est l'entourage de Button qui a fait cette assomption du fait que le pilote ne se sentait pas bien le lendemain. Nous avons pris des échantillons de sang, qui vont être analysés".

 

 

Le test sanguin dira si Jenson Button a été anesthésié

Le mystère entoure encore les circonstances du cambriolage, tandis que les rumeurs d'utilisation de gaz s'installent une nouvelle fois après de récents cas observés chez le footballer Patrick Viera, les fashionistas Trinny Woodall et Susannah Constantine, ainsi que plusieurs autres victimes de la région assurant avoir été gazés.

Selon l'Université Royale des Anesthésistes de Grande-Bretagne, l'utilisation de gaz pour parvenir à de telles fins s'apparente presque au mythe.

"Nous trouvons très difficile à comprendre comment des agents anesthésiques peuvent être délivrés dans les niveaux de concentration requis pour produire ce genre d'effet", explique le Dr Liam Brennan sur l'antenne de Sky News. "L'oxyde nitreux est un agent anesthésiant que nous utilisons, mais il est très faible et la concentration requise pour rendre quelqu'un inconscient est extrêmement élevée. Il ne serait tout simplement pas possible d'en pomper suffisamment dans l'environnement d'une maison".

Le cas d'une intoxication par voir orale ou par le biais d'application de produits sur des tissus n'est cependant à exclure.

Le Professeur Michael Levi, expert en sécurité et crime organisé travaillant pour l'Université de Cardiff, a cependant une opinion plus ouverte que le Dr Liam Brennan.

"Dans ces cas de figure, il se peut que l'on ait affaire à des criminels de relativement bas niveau travaillant ou se fournissant avec un chimiste disposant de l'expertise pour l'administration de gaz sans blesser qui que ce soit. Il y a bien évidemment un risque si l'on n'administre pas le dosage correctement, et l'on peut tuer quelqu'un, ou ils peuvent se réveiller au milieu des actes".

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