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Capteurs : Le nerf de la guerre pour ne pas se tromper

Les essais hivernaux sont souvent l’occasion de voir les monoplaces affublées d'instruments divers et variés durant leur roulage

Les essais hivernaux sont souvent l’occasion de voir les monoplaces affublées d'instruments divers et variés durant leur roulage.

En effet, après le travail en usine durant l’hiver, les équipes peuvent enfin se rendre compte de leurs progrès ou de leurs difficultés sur le terrain. Il est donc essentiel de recueillir un maximum de données afin de les exploiter pour la suite de la saison. Chaque jour d’essais est précieux.

Les systèmes et méthodes qui peuvent être utilisés varient d’une équipe à l’autre en fonction de l’axe de travail déterminé par chacune d’entre elles, mais le cœur reste le même et se résume en un terme : l'aérodynamique.

Chez McLaren, à Jerez, les deux premières journées étaient dévolues à la collecte de données aérodynamiques, grâce à l’installation d’une multitude de capteurs de pression sous le fond-plat de la monoplace, devant les pneus arrière. Les résultats recueillis par ce biais doivent avant tout être mis en corrélation avec le travail effectué auparavant en soufflerie ou sur ordinateur. Il s’agit ainsi de confirmer sur la piste ce qui a été étudié à l’usine.

De son côté, Sauber a beaucoup travaillé sur l’arrière de la C32. En témoigne la pièce en carbone non-peint qui a pu être aperçue sur l’aileron arrière, mais aussi et surtout les deux petits capteurs qui ont été fixés à la base de ce même aileron. Il s’agit de capteurs infrarouges qui pointent vers les flancs des pneus afin de vérifier les températures, les échappements pouvant provoquer une surchauffe des enveloppes.


L’aérodynamique est donc le point central des essais privés menés cette semaine à Jerez. Ainsi, on a pu voir Ferrari, Force India ou encore Williams utiliser des râteaux aérodynamiques. Tous sont différents et peuvent être articulés de plusieurs manières, mais l’objectif est le même pour tout le monde : cartographier la circulation de l’air autour de la monoplace afin de mieux la comprendre. Là encore, ces données sont recoupées avec celles obtenues lors des simulations. Généralement, les râteaux aérodynamiques sont utilisés le matin par les équipes, car ils nécessitent un long moment d’installation. En revanche, il est beaucoup plus rapide de les retirer.

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