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Le top 3 va "faire face à des défis" pour atteindre le plafond

Pour Chase Carey, il est clair que les écuries du top 3, Mercedes, Ferrari et Red Bull, vont avoir à faire des choix pour atteindre le plafond de dépenses mais que celui-ci permettra d'assainir la Formule 1.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF90, et Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Alors que la Formule 1 a repoussé le Règlement Technique 2021 à 2022 pour tenter de limiter les effets économiques de la crise liée à la pandémie de COVID-19, le Règlement Financier va lui bien entrer en vigueur dès l'an prochain. La mesure phare de ce nouveau texte, inédit dans l'Histoire de la discipline, est bien entendu le plafond budgétaire qui va limiter un certain nombre de dépenses des écuries pour tenter de réduire l'écart global sur le plan des performances en empêchant les grands constructeurs de faire la différence à grands coups de dizaines voire centaines de millions d'euros.

Initialement fixé à 175 millions de dollars ou 153 millions d'euros, ce plafond est discuté et devrait selon toute vraisemblance être abaissé au niveau des 145 millions de dollars pour commencer, avant une diminution les saisons suivantes. Chase Carey, le PDG de la Formule 1, reconnaît que ce plafond ne sera pas forcément facile à mettre en place pour les équipes du top 3.

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"Nous respectons le fait qu'il y a un certain nombre d'équipes qui dépensent bien, bien plus, et nous respectons [le fait] qu'elles vont évidemment devoir faire face à des défis pour atteindre le plafond", a-t-il déclaré lors d'une conférence avec des analystes de Wall Street. "Ces objectifs qui dictent le plafond, qui étaient d'améliorer la compétition, le spectacle et d'avoir un business plus sain pour tout le monde, [il] va permettre de les atteindre."

"C'est une discipline où il est beaucoup plus difficile de plafonner [les dépenses] que dans les sports d'équipe aux États-Unis, où il n'y a que les salaires ; ici, il y a toutes sortes de pièces issues de la technologie et de l'ingénierie du sport. Et donc, la façon de mettre en place un plafond a probablement été plus discutée que la question de savoir si le plafond avait du sens. Je suis sûr qu'il y aura des pressions sur les équipes qui devront faire des changements importants pour atteindre le plafond, mais je pense qu'il y a eu un accord unanime sur le fait que l'objectif du plafond, et ces objectifs généraux, sont des objectifs que nous partageons tous, et que cela aidera à rendre le championnat meilleur pour les fans et tous ceux qui y participent."

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Carey pense en tout cas que la Formule 1 pourra revenir à la normale à plus long terme, même s'il admet que la crise pourrait avoir un impact durable. "Nous devons avant tout nous assurer qu'en 2021, nous aurons le business auquel nous nous attendions il y a quatre mois, et le même avenir qu'il y a quatre mois, donc en réalité, que ce que nous gérons soit un court événement ponctuel pour nous."

"Nous pensons que le soutien et l'intérêt que nous avons, qu'il vienne des fans ou des partenaires, peuvent nous permettre d'y revenir. Je ne dis pas qu'il n'y aura pas d'impact durable. Mais avec la force d'événements comme le nôtre, je pense que les fans vont revenir, des épreuves comme la nôtre vont continuer à monter en puissance, et je pense que le type de partenaires que nous avons semble être plus solidaire que jamais, même si vous avez un certain niveau de crise économique."

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