Sainz n'exclut pas un retour chez Ferrari après avoir été "sacrifié"
Carlos Sainz entend profiter jusqu'au dernier tour de ce statut si particulier de pilote Ferrari, avant de dire au revoir à la Scuderia, mais peut-être pas adieu.
Photo de: Ferrari
Carlos Sainz le sait et le sent, son aventure en rouge approche de son terme. Recruté par Ferrari en 2021 pour succéder à Sebastian Vettel, le pilote espagnol s'apprête à vivre ce week-end son dernier Grand Prix d'Italie sous les couleurs de la Scuderia à Monza. C'est une page longue de quatre années qui se tournera dans neuf courses maintenant, avant de rejoindre Williams.
À 29 ans, Carlos Sainz ne manifeste aucune rancœur et, bien décidé à faire durer longtemps encore une carrière qui va bientôt atteindre les 200 Grands Prix, il assure que rien ne permet d'affirmer qu'il ne reprendra pas un jour le chemin de Maranello.
"Je quitte Ferrari avec de bons résultats, avec de bonnes relations avec Fred [Vasseur] et Charles [Leclerc]", confie-t-il au micro de DAZN en Espagne. "Je pense que nous avons formé une bonne équipe, nous avons décroché des victoires et des podiums ensemble, forgé de bonnes relations avec tous les ingénieurs, avec les Tifosi. Par conséquent, on ne peut jamais fermer la porte à une écurie comme Ferrari, sachant qu'il me reste encore cinq ou dix ans de carrière."
En apprenant dès l'hiver dernier que Ferrari ne passerait pas à côté de l'opportunité en or de recruter Lewis Hamilton, et que son bail ne serait donc pas prolongé, Carlos Sainz a pu prendre le temps d'encaisser le coup et de digérer. Il estime ainsi que sa situation n'est pas banale et qu'il a en quelque sorte été "sacrifié".
"Peut-être que le plus dur à expliquer est qu'il n'y a rien qui n'a pas marché avec Ferrari", souffle-t-il dans un regret évident. "C'est simplement qu'un septuple Champion du monde a décidé de passer la dernière partie de sa carrière chez Ferrari et, dans ce sens, j'ai un peu été sacrifié."
"Ce que je retiens de ces années chez Ferrari, ce sont les trois victoires, dont ma première en Formule 1 à Silverstone et les grands moments à Singapour et Melbourne", poursuit-il. "Et c'est pourquoi c'est aussi important pour moi de profiter de ces dix derniers Grands Prix sans avoir d'autres préoccupations à l'esprit, car on ne sait jamais ce qui peut se passer ensuite dans la vie. Avoir été un pilote Ferrari, et l'être pour encore une dizaine de courses, c'est quelque chose que je vais apprécier au maximum."
Avec Juanjo Saez
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