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17 cas de coronavirus dans le paddock F1 en quinze jours

Les cas de coronavirus se multiplient dans le paddock de la Formule 1, alors que les fans viennent de faire leur retour sur les circuits, sans corrélation entre les deux faits selon le championnat.

Des fans sur le côté de la piste

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Sept dépistages au COVID-19 sur 3256 se sont avérés positifs du 18 au 24 septembre, puis dix sur 1822 du 25 septembre au 1er octobre. Le taux de positivité est donc en forte hausse, notamment par rapport au reste de la saison, où les cas avérés se comptaient sur les doigts de la main.

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Les bulles sociales ont récemment semblé se mélanger plus facilement dans le paddock, tandis que les fans étaient de retour dans les tribunes lors des deux dernières courses en date, avec 2880 spectateurs au Mugello et 31'000 à Sotchi.

La F1 précise sur Twitter que les cas recensés cette semaine concernent du personnel "auxiliaire" et ont été gérés "sans impacter l'événement". Elle ajoute : "La présence de fans n'a pas affecté cette situation, car le public n'était pas autorisé à entrer dans la bulle F1, conformément à notre protocole en vigueur."

Il semble que la situation n'ait pas forcément été vécue ainsi par l'ensemble du paddock. Dès jeudi après-midi, Romain Grosjean se plaignait du manque de respect des gestes barrière dans son hôtel. "Je ne devrais probablement pas le dire, je vais me faire taper sur les doigts, mais c'est le premier hôtel où je ne me sens pas en sécurité", affirme le pilote Haas. "En Russie, le port du masque n'est pas obligatoire ; on voit les serveurs qui le portent, mais le nez n'est pas pris… On a beaucoup de fans dans l'hôtel, et du coup on se retrouve à certains moments à devoir prendre des ascenseurs avec des gens de l'extérieur de la bulle F1."

"Effectivement, ce n'est pas quelque chose où je me sens super à l'aise. Je n'ai pas peur d'avoir le coronavirus personnellement pour ma santé, je n'ai juste pas envie de l'avoir parce que derrière, je n'ai pas le droit de faire de la course automobile et je n'ai pas le droit de faire mon métier."

Compte tenu du timing, il faudra toutefois attendre vendredi prochain pour se faire une idée représentative de l'impact du Grand Prix de Russie sur les cas de coronavirus dans le paddock.

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