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Ce que Bahreïn nous a appris en cette seconde semaine

Les problèmes répétitifs de Red Bull sont liés, on le sait, au refroidissement de l’unité de puissance Renault, mais également à la complexité des réparations nécessaires sur les autos à compter de cette saison

Les problèmes répétitifs de Red Bull sont liés, on le sait, au refroidissement de l’unité de puissance Renault, mais également à la complexité des réparations nécessaires sur les autos à compter de cette saison. Un consensus règne en effet dans le paddock pour dire que le temps d’intervention humaine nécessaire pour localiser, réparer et réévaluer une solution à une avarie se trouve doublé, triplé, voire quadruplé selon les domaines incriminés.

En plus d’avoir très certainement un impact significatif sur le format des weekends de Grand Prix à compter de Melbourne (les teams oseront-ils prendre la piste de façon assidue en EL3 avec le risque de manquer les qualifications en cas de panne ?), les tests de toutes les équipes se sont articulés autour de la prise de risques. Mieux vaut casser en essais, certes, mais ne pas accumuler de kilomètres est un luxe que personne n’est en mesure de s’offrir non plus, quels que soient les résultats obtenus dans les simulations CFD à l’usine.

Caterham a été un exemple frappant, cette semaine, de team privilégiant le roulage à la performance pure, gardant en tête que la donne actuelle offre aux petites équipes une occasion incroyable d’inscrire des points au championnat simplement en cas de franchissement du drapeau à damiers… D’autres, comme Red Bull, ont même débuté la semaine en déconnectant l’ERS et lâchant ainsi une puissance de 120 cv pour éviter des problèmes de surchauffe et malgré tout collecter d’importantes informations d’ordre aérodynamiques, comme les équipes finalisent également leurs packages dans tous les domaines pour Melbourne.

Quand à Mercedes et McLaren, il ne faut pas voir une faille soudainement béate dans l’armure arborée lors des deux premières semaines de tests à l’issue de cette dernière occasion de rouler : les problèmes rencontrés restent en effet inhérents à la nature des tests réalisés : tester l’auto en conditions de courses sur de longs relais et avec de nouveaux paramètres à prendre en compte génère bien sûr des problèmes différents de ceux rencontrés par les teams en étant encore à tenter de passer la ligne de départ/arrivée. Par ailleurs, les teams ont enfin commencé à se concentrer sur le comportement des nouveaux pneus 2014, qui apportent eux aussi leur lot de nouveaux paramètres à prendre en compte.

De façon notable, aucun problème n'a été enregistré chez Pirelli au cours des essais hivernaux, ce qui représente une certaine performance sachant que le manufacturier ne disposait pas d'auto pour tester sur le banc dynamique de l'usine milanaise (pas plus que données précises sur le couple engendré sur les roues arrière par le nouveau turbo).

Ce qui est vrai, en revanche, est que de nouveaux challengers sont apparus dans des conditions de tests similaires sur la distance, Force India et Williams ayant notamment prouvé être capables de tenir le rythme ET la distance. Mais Red Bull semble également disposer d'un comportement satisfaisant sur ses quelques longs relais, ce que Lotus n'a pas encore montré, et que Ferrari a encore du mal à asseoir de façon permanente en raison de nombreuses petites contrariétés très coûteuses en temps.

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