Ces Champions du monde qui ont eu les moins bons équipiers
James Hunt, Max Verstappen ou Jim Clark : ces pilotes n'ont pas eu les coéquipiers les plus redoutables qui soient. Analyse et explications.
Photo de: Camille De Bastiani
Après vous avoir donné le classement des Champions du monde selon le palmarès de leurs coéquipiers tout en expliquant notre méthodologie, puis nous être penchés sur le top 10, il est temps de nous intéresser aux dix têtes couronnées qui ont, d'un point de vue très théorique, reçu le moins de concurrence en interne.
Pour tout comprendre de notre calcul et donc de notre "classement", nous vous invitons à retrouver notre article sur le sujet, en rappelant bien évidemment qu'il s'agit d'une simple expérience statistique, qui n'a pas vocation à constituer un jugement de valeur ou à établir une vérité.
James Hunt
James Hunt (McLaren) devance son coéquipier Jochen Mass
S'il a fait presque la moitié de sa carrière sans coéquipier (ce qui ne l'handicape pas dans le calcul), chez Hesketh et chez Wolf, James Hunt a quand même eu quelques partenaires lors des trois saisons qu'il a passées chez McLaren, de 1976 à 1978 : Jochen Mass pendant deux ans puis Patrick Tambay lors de la saison 1978, ainsi que Bruno Giacomelli comme troisième voiture pendant six courses.
Cependant, aucun de ces pilotes n'a des statistiques époustouflantes même si le Français n'a pas à rougir de son palmarès, et c'est ainsi que les partenaires de Hunt ont le pire taux de victoires (1,01%) et de podiums (7,03%), proportionnellement au nombre de Grands Prix passés par chacun à ses côtés.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
---|---|---|---|---|---|
Jochen Mass | 1976-1977 | 33 | 1 (0,95%) | 0 (0%) | 8 (7,62%) |
Patrick Tambay | 1978 | 16 | 2 (1,75%) | 5 (4,39%) | 11 (9,65%) |
Bruno Giacomelli | 1977-1978 | 6 | 0 (0%) | 1 (1,45%) | 1 (1,45%) |
Brett Lunger | 1975 | 3 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Ian Scheckter | 1974 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Moyenne pondérée | 1,01% | 1,34% | 7,03% |
Pilote non retenu dans notre calcul : Gilles Villeneuve
Max Verstappen
Pierre Gasly et Max Verstappen chez Red Bull Racing
Dernier des Champions du monde en date et pilote qui a débuté sa carrière le plus récemment parmi toutes les têtes couronnées, il est plutôt logique de s'attendre à ce que Verstappen ne soit pas parmi les mieux classés. Mais sa carrière est aussi frappée du sceau de ce qu'il représente pour Red Bull, à savoir une pépite puis LA pépite.
Aussi, son accession à la F1 via Toro Rosso, qui est par définition une couveuse, n'allait pas l'exposer à des pilotes avec un grand palmarès, ou en tout cas trop jeunes à ce jour pour en disposer. Une fois arrivé dans l'écurie-mère, il a été confronté, en tant que second équipier, au plus redoutable de ses ennemis intérieurs, à savoir Daniel Ricciardo, dont le palmarès demeure notable.
Et depuis le départ de l'Australien, qui pouvait prétendre à un statut similaire du fait de son ancienneté et de ses performances, la structure autrichienne s'est focalisée sur le Néerlandais en lui adjoignant deux équipiers jeunes puis un plus ancien mais qui a surtout fait l'essentiel de sa carrière dans des structures incapables de jouer la victoire.
Par nature, notre classement est évolutif après chaque course de chaque saison, mais à ce stade de sa carrière, il est évident que l'adversité que Verstappen a eue en interne est statistiquement et factuellement parmi les plus faibles.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
---|---|---|---|---|---|
Daniel Ricciardo | 2016-2018 | 58 | 8 (3,81%) | 3 (1,43%) | 32 (15,24%) |
Alexander Albon | 2019-2020 | 26 | 0 (0%) | 0 (0%) | 2 (5,26%) |
Carlos Sainz | 2015-2016 | 23 | 0 (0%) | 0 (0%) | 6 (4,29%) |
Sergio Pérez | 2021 | 22 | 2 (0,94%) | 0 (0%) | 15 (7,04%) |
Pierre Gasly | 2019 | 12 | 1 (1,16%) | 0 (0%) | 3 (3,49%) |
Moyenne pondérée | 1,81% | 0,59% | 9,33% |
Jim Clark
Jim Clark avec son seul coéquipier durable au palmarès notable, Graham Hill
Il est de notoriété publique que Team Lotus a longtemps concentré ses efforts sur Jim Clark. À raison ou à tort ? Tout dépend de la manière dont on voit les choses : le pilote écossais a outrageusement dominé les saisons 1963 et 1965, lors desquelles ses coéquipiers Trevor Taylor et Mike Spence n'ont marqué respectivement qu'un et dix points, ce qui n'a pas empêché Lotus de remporter le championnat des constructeurs ces deux années-là.
En 1964 en revanche, où le titre des pilotes n'a échappé à Clark qu'à cause d'une défaillance de la conduite d'huile dans l'avant-dernier tour de la saison, de meilleures performances de Peter Arundell et de Mike Spence auraient bien pu offrir le titre à l'écurie anglaise.
Bref, tout au long de ses sept premières saisons en Formule 1, Clark n'a été associé qu'à des pilotes au palmarès plus que modeste, même si Innes Ireland a vécu comme une injustice d'être congédié alors qu'il venait de remporter la première victoire de l'écurie en Championnat du monde (mais pas la première d'une Lotus, Stirling Moss s'étant imposé à quatre reprises pour le compte de Rob Walker).
La collaboration de Clark avec Graham Hill de 1967 jusqu'à la mort de l'emblématique pilote Lotus remonte néanmoins la cote globale de ses coéquipiers. Leur rapport de force avait nettement tourné à l'avantage de Clark, avec sept pole positions et cinq victoires à zéro.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
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Trevor Taylor | 1961-1963 | 19 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (3,70%) |
Mike Spence | 1963-1965 | 16 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (2,78%) |
Innes Ireland | 1960-1961 | 13 | 1 (2%) | 0 (0%) | 4 (8%) |
Peter Arundell | 1963-1964, 1966 | 13 | 0 (0%) | 0 (0%) | 2 (18,18%) |
Graham Hill | 1967-1968 | 12 | 14 (8%) | 13 (7,43%) | 36 (20,57%) |
John Surtees | 1960 | 3 | 6 (5,41%) | 8 (7,21%) | 24 (21,62%) |
Moyenne pondérée | 1,82% | 1,46% | 10,09% |
Pilotes non retenus dans notre calcul : Alan Stacey, Ron Flockhart, Willy Mairesse, Pedro Rodríguez, Gerhard Mitter, Walt Hansgen, Moises Solana, Geki, Piers Courage, Jackie Oliver, Eppie Wietzes, Giancarlo Baghetti
Jacques Villeneuve
Jacques Villeneuve et Ricardo Zonta à la première présentation de l'écurie British American Racing
Dans l'absolu, Jacques Villeneuve n'a pas à rougir de ses coéquipiers, mais les statistiques ne lui sont pas favorables, notamment en raison d'une carrière passée principalement dans des écuries de milieu de grille. Parmi les partenaires avec lesquels il a partagé deux saisons, seul Heinz-Harald Frentzen a évolué régulièrement aux avant-postes, chez Williams et chez Jordan, mais l'Allemand a été dominé par son équipier canadien lorsque ce dernier a remporté le titre en 1997.
Heureusement, Damon Hill jouit de statistiques favorables avec 19% de victoires, 17% de poles et 37% de podiums : c'est bien mieux que Felipe Massa (4% de victoires, 6% de poles, 15% de podiums) et que Jenson Button (5% de victoires, 3% de poles et 16% de podiums) en raison de leur longue carrière passée en grande partie en milieu de tableau. Fernando Alonso fait remonter la moyenne lui aussi, mais l'impact est moindre avec seulement trois Grands Prix de collaboration.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
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Olivier Panis | 2001-2002 | 34 | 1 (0,63%) | 0 (0%) | 5 (3,16%) |
Heinz-Harald Frentzen | 1997-1998 | 33 | 3 (1,92%) | 2 (1,28%) | 18 (11,54%) |
Ricardo Zonta | 1999-2000 | 29 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Felipe Massa | 2005 | 19 | 11 (4,09%) | 16 (5,95%) | 41 (15,24%) |
Damon Hill | 1996 | 16 | 22 (19,13%) | 20 (17,39%) | 42 (36,52%) |
Jenson Button | 2003 | 15 | 15 (4,90%) | 8 (2,51%) | 50 (16,34%) |
Nick Heidfeld | 2006 | 12 | 0 (0%) | 1 (0,55%) | 13 (7,10%) |
Mika Salo | 1999 | 3 | 0 (0%) | 0 (0%) | 2 (1,82%) |
Fernando Alonso | 2004 | 3 | 32 (9,58%) | 22 (6,59%) | 98 (29,34%) |
Moyenne pondérée | 3,48% | 3,04% | 10,89% |
Emerson Fittipaldi
Emerson Fittipaldi et Ronnie Peterson chez Lotus
Dans une carrière quasi intégralement disputée dans les années 1970 et avec 144 départs en Grand Prix à son actif, Emerson Fittipaldi n'a jamais fait équipe avec un autre pilote plus de 15 fois. Et cela tient en grande partie au fait que ses cinq saisons (de 1976 à 1979) au sein de la structure montée par son frère Wilson, à savoir Copersucar, l'ont vu disputer quasiment seul les Grands Prix auxquels il participait. Au total, dans sa carrière, il a couru 54 GP sans avoir d'équipier à partir des qualifications ; pour un Champion du monde, c'est un record. Malgré tout, rappelons que dans notre calcul, cela n'impacte pas le score.
Logiquement, vu que l'épisode Copersucar est situé en fin de carrière du Brésilien, c'est au début de son aventure F1 que l'on trouve ses principaux équipiers. Les quatre principaux, d'ailleurs, sont composés pour moitié d'anciens ou futurs Champions (Hulme et Rosberg), d'un pilote marquant des années 1970 multiple vainqueur et multiple poleman (Peterson) et d'un pilote solide d'un calibre inférieur toutefois vainqueur d'une course (Mass). En dehors de cela, c'est le néant ou presque avec un seul podium pour l'ensemble de ses cinq autres équipiers retenus dans notre calcul.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
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Ronnie Peterson | 1973 | 15 | 10 (8,13%) | 14 (11,38%) | 26 (21,14%) |
Denny Hulme | 1974 | 15 | 8 (7,14%) | 1 (0,89%) | 33 (29,46%) |
Jochen Mass | 1975 | 14 | 1 (0,95%) | 0 (0%) | 8 (7,62%) |
Keke Rosberg | 1980 | 14 | 5 (4,39%) | 5 (4,39%) | 17 (14,91%) |
Reine Wisell | 1970-1972 | 12 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (4,55%) |
Dave Walker | 1972 | 10 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Ingo Hoffmann | 1976-1977 | 6 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Alex Ribeiro | 1979 | 2 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Dave Charlton | 1971 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Moyenne pondérée | 3,41% | 2,76% | 12,69% |
Pilotes non retenus dans notre calcul : Jochen Rindt, John Miles
Fernando Alonso
Felipe Massa (Ferrari) devance son coéquipier Fernando Alonso
Second pilote de ce classement a toujours être en activité, Fernando Alonso a pourtant roulé aux côtes de quatre Champions du monde. Mais statistiquement, leur impact sur son score total est plutôt limité, et cela d'autant plus que le champion avec lequel il a le plus roulé, Jenson Button, est l'un des moins bien lotis sur le plan des pourcentages (qui sont équivalents, ou quasiment, à ceux d'un Felipe Massa qui est l'équipier le plus régulier d'Alonso).
En dehors de cela, l'Espagnol a principalement été associé, dans sa longue carrière en F1, à des pilotes de second plan, en tout cas qui pouvaient plus ou moins difficilement rivaliser. Le passage à ses côtés de Stoffel Vandoorne, dans une écurie McLaren incapable de viser le moindre podium, est à cet égard douloureux, mais l'influence de ses équipiers lors de ses années Renault/Alpine est en réalité à peine meilleure.
Les alliances avec Räikkönen et Hamilton ne contribuent pas à beaucoup "sauver" les pourcentages de l'Espagnol en raison de leur durée d'une saison à chaque fois, pas plus que les trois GP aux côtés de Villeneuve.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
---|---|---|---|---|---|
Felipe Massa | 2010-2013 | 77 | 11 (4,09%) | 16 (5,95%) | 41 (15,24%) |
Stoffel Vandoorne | 2017-2018 | 40 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Jenson Button | 2015-2016 | 38 | 15 (4,90%) | 8 (2,61%) | 50 (16,34%) |
Giancarlo Fisichella | 2005-2006 | 37 | 3 (1,31%) | 4 (1,75%) | 19 (8,30%) |
Jarno Trulli | 2003-2004 | 31 | 1 (0,40%) | 4 (1,59%) | 11 (4,37%) |
Nelson Piquet Jr | 2008-2009 | 28 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (3,57%) |
Esteban Ocon | 2021 | 22 | 1 (1,12%) | 0 (0%) | 2 (2,25%) |
Kimi Räikkönen | 2014 | 19 | 21 (6,00%) | 18 (5,14%) | 103 (29,43%) |
Lewis Hamilton | 2007 | 17 | 103 (35,76%) | 103 (35,76%) | 182 (63,19%) |
Tarso Marques | 2001 | 14 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Romain Grosjean | 2009 | 7 | 0 (0%) | 0 (0%) | 10 (5,59%) |
Alex Yoong | 2001 | 3 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Jacques Villeneuve | 2004 | 3 | 11 (6,75%) | 13 (7,98%) | 23 (14,11%) |
Moyenne pondérée | 3,95% | 4,17% | 12,21% |
Jackie Stewart
François Cevert devant Jackie Stewart dans la voie des stands
Les destins de Jackie Stewart et de François Cevert sont étroitement liés. Le prometteur Français a épaulé Stewart pendant quatre ans chez Tyrrell et était destiné à lui succéder comme leader de l'écurie avant d'être fauché en plein envol par un accident à Watkins Glen. En conséquence, d'un point de vue purement statistique, Stewart a collaboré pendant la moitié de sa carrière avec un pilote qui ne compte aucune pole position pour 2,17% de victoires et toutefois 28,26% de podiums.
Stewart a également côtoyé Graham Hill pendant 18 Grands Prix, ce dernier jouissant d'un beau palmarès, mais aussi Mike Spence, Jean-Pierre Beltoise et Johnny Servoz-Gavin, qui n'ont principalement que des podiums à leur palmarès. Ainsi les coéquipiers de l'Écossais n'ont que 1,45% de poles, un chiffre similaire à ceux de Verstappen ou de Clark, mais 20,21% de podiums : c'est plus que Graham et Damon Hill, qui sont plutôt en haut du classement.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
---|---|---|---|---|---|
François Cevert | 1970-1973 | 46 | 1 (2,17%) | 0 (0%) | 13 (28,26%) |
Graham Hill | 1965-1966 | 18 | 14 (8%) | 13 (7,43%) | 36 (20,57%) |
Mike Spence | 1967 | 11 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (2,78%) |
Jean-Pierre Beltoise | 1969 | 11 | 1 (1,18%) | 0 (0%) | 8 (9,41%) |
Johnny Servoz-Gavin | 1968, 1970 | 6 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (9,09%) |
Moyenne pondérée | 2,79% | 1,45% | 20,21% |
Pilotes non retenus dans notre calcul : Peter Revson, Patrick Depailler, Chris Amon
John Surtees
John Surtees (Ferrari) poursuit son coéquipier Lorenzo Bandini
John Surtees est principalement connu par le grand public pour être le seul pilote de l'Histoire titré à la fois en Championnat du monde moto et en Championnat du monde de F1. Cette statistique seule contribue à faire du Britannique un pilote d'exception. Sur le plan de l'adversité en interne, ayant connu beaucoup d'équipes différentes, Surtees n'a pas vraiment eu d'équipier régulier en dehors de Lorenzo Bandini, qui l'a accompagné quatre saisons chez Ferrari et a même contribué directement à son sacre en luttant ardemment contre Graham Hill puis en s'effaçant lors de l'ultime GP de 1964. Les statistiques de l'Italien demeurent modestes mais influencent forcément grandement notre calcul.
Dans une carrière où il aura disputé 48 de ses 111 GP sans équipier, Surtees a connu deux futurs Champions du monde, avec Jim Clark en 1960 lors de son très court passage chez Lotus en début de carrière F1 (l'Écossais entamait lui-même son aventure dans la discipline) puis Jochen Rindt pendant sept courses chez Cooper en 1966. Toutefois, leur influence sur les statistiques clés retenues pour notre calcul sont moindres en comparaison de Roy Salvadori (Cooper/Lola) ou Jackie Oliver (BRM) qui font plonger la moyenne vers le bas.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
---|---|---|---|---|---|
Lorenzo Bandini | 1963-1966 | 24 | 1 (2,38%) | 1 (2,38%) | 8 (19,05%) |
Roy Salvadori | 1961-1962 | 13 | 0 (0%) | 0 (0%) | 2 (4,35%) |
Jackie Oliver | 1969 | 10 | 0 (0%) | 0 (0%) | 2 (4,08%) |
Jochen Rindt | 1966 | 7 | 6 (10%) | 10 (16,67%) | 13 (21,67%) |
Innes Ireland | 1960 | 4 | 1 (2%) | 0 (0%) | 4 (8%) |
Jim Clark | 1960 | 3 | 25 (34,72%) | 33 (45,83%) | 32 (44,44%) |
Willy Mairesse | 1963 | 3 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (8,33%) |
Ludovico Scarfiotti | 1963-1964 | 3 | 1 (10%) | 0 (0%) | 1 (10%) |
Tim Schenken | 1972 | 2 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (2,94%) |
David Hobbs | 1968 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Derek Bell | 1970 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Moyenne pondérée | 3,79% | 4,38% | 13,13% |
Pilotes non retenus dans notre calcul : Alan Stacey, Pedro Rodríguez, Nino Vaccarella, Chris Amon, Moises Solana, Bill Brack, George Eaton
Phil Hill
Trois pilotes Ferrari aux avant-postes : Phil Hill, Wolfgang von Trips et Richie Ginther
Le premier Champion du monde américain de la F1 a connu une carrière plutôt ramassée. Dans le top 5 de ses équipiers les plus réguliers, on retrouve évidemment en première place son partenaire chez Ferrari et adversaire dans la lutte pour le titre 1961, Wolfgang von Trips, tragiquement décédé à Monza lors de la finale de cette campagne. Statistiquement, l'Allemand contribue à tirer vers le haut la moyenne de Hill dans tous les domaines et partage avec trois des autres membres du top 5 un pourcentage de podiums excédant 20%. Tony Brooks, bien qu'ayant deux fois moins de courses avec Hill, possède des statistiques très intéressantes.
En dehors de cela, les équipiers réguliers de Surtees n'ont pas connu de très grandes carrières en F1, même si celle de Giancarlo Baghetti avait démarré sur les chapeaux de roues, grâce à sa victoire dès son premier GP. Le seul Champion du monde avec lequel Hill a couru a été Mike Hawthorn, brièvement, à l'époque où le Britannique terminait sa carrière. Dan Gurney est un autre équipier notable, bien que son influence dans notre calcul soit limitée.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
---|---|---|---|---|---|
Wolfgang von Trips | 1958-1961 | 17 | 2 (7,41%) | 1 (3,70%) | 6 (22,22%) |
Richie Ginther | 1960-1961 | 10 | 1 (1,92%) | 0 (0%) | 14 (26,92%) |
Giancarlo Baghetti | 1962-1963 | 9 | 1 (4,76%) | 0 (0%) | 1 (4,76%) |
Bruce McLaren | 1964 | 9 | 4 (4,08%) | 0 (0%) | 27 (27,55%) |
Tony Brooks | 1959-1960 | 8 | 6 (15,79%) | 3 (7,89%) | 10 (26,32%) |
Cliff Allison | 1959-1960 | 7 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (6,25%) |
Willy Mairesse | 1960-1962 | 7 | 0 (0%) | 0 (0%) | 1 (8,33%) |
Olivier Gendebien | 1958-1961 | 6 | 0 (0%) | 0 (0%) | 2 (14,29%) |
Ricardo Rodríguez | 1961-1962 | 6 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Dan Gurney | 1959, 1962 | 5 | 4 (4,65%) | 3 (3,49%) | 19 (22,09%) |
Jean Behra | 1959 | 3 | 0 (0%) | 0 (0%) | 9 (16,98%) |
Lorenzo Bandini | 1962 | 3 | 1 (2,38%) | 1 (2,38%) | 8 (19,05%) |
Mike Hawthorn | 1958 | 2 | 3 (6,67%) | 4 (8,89%) | 18 (40%) |
Jo Bonnier | 1958 | 1 | 1 (0,96%) | 1 (0,96%) | 1 (0,96%) |
Moyenne pondérée | 4,26% | 1,82% | 17,59% |
Pilotes non retenus dans notre calcul : José Froilán González, Henry Taylor
Alan Jones
Patrick Tambay (Lola) devance son coéquipier Alan Jones
Comme les deux premiers pilotes cités dans cet article, Alan Jones n'a pas fait équipe avec le moindre Champion du monde en F1. Mais la différence notable avec Hunt et, jusqu'ici, Verstappen, est que l'Australien a en contrepartie régulièrement été associé à des pilotes qui étaient des figures sportives de leur époque. C'est d'ailleurs cela qui permet à Jones d'être assez reculé dans ce "bottom 10".
En particulier, les près de 30 GP passés aux côtés de Carlos Reutemann chez Williams, l'Argentin ayant échoué d'un rien à emporter le titre 1981, jouent un rôle important, tout comme les 15 courses avec Clay Regazzoni.
En dehors de cela, et à l'exception de son alliance avec Brett Lunger en 1976 chez Surtees, l'influence des équipiers "sans palmarès" a été plus limitée dans notre calcul car le nombre de GP disputés à leurs côtés n'a pas été énorme. Malgré tout, le cumul finit par peser suffisamment pour placer Jones vers la fin du peloton.
Saisons ensemble |
GP ensemble |
Victoires en carrière |
Poles en carrière |
Podiums en carrière |
|
---|---|---|---|---|---|
Carlos Reutemann | 1980-1981 | 29 | 12 (8,22%) | 6 (4,11%) | 45 (30,82%) |
Clay Regazzoni | 1979 | 15 | 5 (3,79%) | 5 (3,79%) | 28 (21,21%) |
Patrick Tambay | 1986 | 15 | 2 (1,75%) | 5 (4,39%) | 11 (9,65%) |
Brett Lunger | 1976 | 11 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Riccardo Patrese | 1977 | 9 | 6 (2,34%) | 8 (3,13%) | 37 (14,45%) |
Tony Brise | 1975 | 4 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Renzo Zorzi | 1977 | 2 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Conny Andersson | 1976 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Noritake Takahara | 1976 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Jackie Oliver | 1977 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 2 (4,08%) |
Arturo Merzario | 1977 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Jean-Pierre Jarier | 1977 | 1 | 0 (0%) | 3 (2,24%) | 3 (2,24%) |
Marc Surer | 1983 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 0 (0%) |
Eddie Cheever | 1986 | 1 | 0 (0%) | 0 (0%) | 9 (16,82%) |
Moyenne pondérée | 3,72% | 2,96% | 16,41% |
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