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Leclerc cherche à comprendre son déficit sur Vettel en course

Charles Leclerc va remettre en question son style de pilotage suite aux difficultés qu'il a récemment rencontrées en course.

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF90

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF90

Zak Mauger / Motorsport Images

Charles Leclerc fait globalement jeu égal avec son expérimenté coéquipier Sebastian Vettel pour sa deuxième saison en Formule 1, la première chez Ferrari, mais la gestion des pneus semble parfois lui poser problème. En témoigne le Grand Prix de Hongrie, où il a perdu la troisième place en fin de course au profit du quadruple Champion du monde.

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Sur le Hungaroring, une usure prématurée des gommes tendres a contraint Leclerc à rentrer au stand à la fin du 27e tour, quand Vettel restait en piste pour 12 boucles supplémentaires. Sur les cinq tours précédant son arrêt, le Monégasque tournait en moyenne en 1'23"429 quand l'Allemand était en 1'23"107 sur la même période. À la fin de son propre relais, avec des gommes ayant parcouru plus de 50 kilomètres supplémentaires, Vettel maintenait des chronos compétitifs : 1'23"404 en moyenne du 34e au 38e tour. En ayant retardé son arrêt, le vétéran a par la suite bénéficié de pneus plus tendres et moins usés.

"La course a été difficile en général", déplore Leclerc. "J'ai eu de grandes difficultés avec mes pneus arrière à partir de la mi-course. Les pneus s'usaient. Nous sommes rentrés au stand assez tôt lors du premier relais, principalement car j'étais en difficulté avec les pneus, puis vers la fin du second relais, c'était pareil. Il y a clairement quelque chose que Seb fait mieux que moi sur les longs relais, quand il y a de la dégradation."

Charles Leclerc, Ferrari

"Je crois que je dois comprendre quelque chose de mon côté. J'ai eu plus de difficultés et davantage de dégradation des pneus que Seb, et je pense que ça vient aussi de mon pilotage. Peut-être que je pilote de façon un peu trop agressive en course ; je dois donc comprendre, analyser et essayer de progresser pour les prochaines manches."

"Cela fait quelques Grands Prix où je suis relativement rapide en qualifications, mais vers la fin de la course, je semble avoir un peu plus de difficultés. Il faut que je comprenne ce que je peux faire avec mon style de pilotage pour régler ça, ou avec l'équilibre de la voiture pour avoir un petit compromis, car c'est à la fin de la course que l'on marque des points."

Directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto confirme que la gestion des courses est l'un des atouts de Vettel, pilote aux 52 victoires en Grand Prix – dont 42 depuis le début de l'ère Pirelli en 2011, avec des gommes délicates à manipuler.

"Seb est toujours très compétitif en course. Il est conscient qu'il est important de capitaliser sur son rythme de course. Quand il fait des erreurs comme à Silverstone [où il a accroché Max Verstappen, ndlr], ce n'est pas idéal. Mais à part ça, je suis très satisfait : il est expérimenté et sait gérer les pneus. Je pense que c'est vraiment son point fort, et il est très performant de ce côté-là", conclut l'Italien.

Propos recueillis par Adam Cooper

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