Chester - La nouvelle Renault est une évolution de la Lotus 2015

La première monoplace de l’ère du retour de Renault en tant qu’écurie d’usine demeure cependant plus une création « Enstone » que Renault Sport F1, Nick Chester reconnaissant qu’il s’agit là d’une évolution aérodynamique de l’auto de l’an dernier.

Adapter le châssis au moteur Renault

L’un des principaux travaux pour le team a consisté à adapter le package à l’unité de puissance Renault, après avoir disposé du moteur client Mercedes-Benz la saison passée.

"La RS16 se base sur les précédentes voitures d’Enstone, mais nous avons naturellement dû appliquer des changements significatifs sur l’auto pour héberger l’unité de puissance Renault RE16", décrit le Directeur Technique. "Les changements majeurs se trouvent à l’arrière du châssis, particulièrement sur la façon dont nous avons disposé le système de refroidissement".

"Le reste de l’auto est plutôt une évolution. Nous disposions d’une base raisonnable l’an dernier et avons poussé le concept plus loin sans nécessairement changer les principes fondamentaux. Du côté de l’aéro, par exemple, nous avons conservé les caractéristiques qui avaient offert une plateforme stable aux pilotes, et ajouté plus d’appui global pour apporter plus d’adhérence".

Conserver une évolution du concept 2015 a été favorisé par le fait que les règles techniques sont demeurées relativement statiques depuis l’an dernier, admet Chester.

"Nous avons dû accroître l’épaisseur du cockpit pour la sécurité des pilotes, de manière à pouvoir encaisser des charges plus élevées. Il y a aussi maintenant des sorties obligatoires sur les tuyaux d’échappements mais à part cela, nous n'avons pas vraiment eu à changer la disposition".