Chilton - "J'espère encore être en F1 un jour"
Pilote de Formule 1 chez Marussia F1 Team en 2013 et en 2014, Max Chilton était aux premières loges pour assister au naufrage de l'écurie à la fin de la saison dernière, victime de graves problèmes financiers.
L'équipe est toutefois parvenue à renaître de ses cendres en 2015, alignant une monoplace 2014 modifiée avec une unité de puissance Ferrari datant également de 2014. Désormais connues sous le nom de Manor, les voitures de l'écurie affichent un rythme bien inférieur à celui de toutes les équipes rivales, mais Chilton se satisfait de voir son ancienne écurie persévérer en Formule 1.
"C'est bien de voir qu'ils ont continué," déclare le Britannique pour Motorsport.com. "Je sais combien de travail a été investi dans ce projet lors des cinq dernières années, j'étais content qu'ils reprennent, j'en suis vraiment heureux, car c'est leur place."
Je sais qu'ils ne lâchent rien, donc ils vont continuer
Max Chilton au sujet de Manor
"Pour Manor, la route sera longue, ils ont du pain sur la planche. Cette année, ils ont probablement fait un pas en arrière : ils n'ont rien développé parce que tout était à la dernière minute, et ils n'ont pas le [moteur] Ferrari 2015. Ils partent vraiment avec un handicap cette année, mais je sais qu'ils ne lâchent rien, donc ils vont continuer."
Le meilleur résultat de Manor cette saison est la quatorzième place de Merhi au Red Bull Ring, tandis que Chilton n'avait jamais fait mieux que treizième lorsqu'il courait pour l'équipe. Aussi l'Anglais ne cache-t-il pas que s'il pouvait faire son retour dans la catégorie reine du sport automobile, il préférerait le faire au sein d'une écurie plus huppée.
"J'espère encore être en Formule 1 un jour, mais je veux être dans une voiture dans laquelle je peux davantage montrer ce dont je suis capable, dans laquelle j'ai une chance de marquer des points, voire de monter sur le podium, si je fais une bonne course," conclut-il.
Après ses deux années en F1, Chilton a trouvé refuge en IndyLights où il s'est montré convainquant, se classant dans le top 5 lors de six courses sur sept avant d'être remplacé par Nelson Piquet Jr.
Il a également participé aux 24 Heures du Mans au volant de la Nissan GT-R LM Nismo n°23, qui a fait sa course en fond de peloton avant d'abandonner peu avant l'arrivée après de multiples problèmes de fiabilité, dans ce qui peut être considéré comme un fiasco pour le constructeur japonais.
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