Chronique Massa - Un Grand Prix de Chine à oublier
Dans sa chronique pour Motorsport.com, le pilote Williams Felipe Massa revient sur un Grand Prix décevant en Chine, où l'écurie de Grove a souffert d'une dégradation pneumatique anormale.
Felipe Massa, Williams
LAT Images
Williams Martini Racing est arrivé à Shanghai en surfant sur la vague d'un week-end positif à Melbourne, où nous avions connu une très bonne première course.
J'avais bon espoir de pouvoir continuer dans le même état de forme en Chine, et les qualifications ont semblé confirmer mon sentiment. La sixième place sur la grille était ce que nous pouvions faire de mieux, et partir depuis la troisième ligne est toujours une bonne base pour la course.
Lors du long relais que nous avons dû faire samedi matin, durant la seule séance d'essais libres complète du week-end, les résultats étaient encourageants. J'aurais donc tort de nier qu'il y avait un certain optimisme avant le départ.
Aucune adhérence
Malheureusement, les choses ont tourné différemment de ce que nous espérions. Les conditions de piste avant le départ étaient déjà difficiles, et nous avions de gros doutes quant au fait d'avoir fait le bon choix avec les gommes intermédiaires. C'était dur de contrôler la voiture en début de course.
Quand la voiture de sécurité est entrée en piste après l'accident d'Antonio Giovinazzi, nous avons monté les pneus slicks et espéré que notre situation s'améliorerait. Mais ça n'a pas été le cas.
Les tours passés derrière la voiture de sécurité ont montré qu'il n'y avait tout simplement pas d'adhérence, et même quand la course est repartie, j'avais le sentiment de glisser partout. Après avoir souffert pendant quelques tours, j'ai demandé à l'équipe si nous pouvions passer aux supertendres, ce qui a entraîné un troisième arrêt.
Pendant quelques tours, j'ai pu gagner des places et revenir dans le top 10. Mais après quelques boucles, les pneus ont commencé à souffrir d'une grosse dégradation, particulièrement à l'avant gauche. J'ai donc perdu l'occasion de jouer les points.
C'était vraiment une course difficile, et nous étions parfois à sept secondes du rythme des meilleurs, ce qui montre que nous avions un problème de base. Après la course, nous avons étudié les données et commencé à chercher des réponses au problème que nous avions eu avec les pneus.
L'écart peut se réduire avec Red Bull
La Chine est donc un week-end à oublier, mais nous devons maintenant nous concentrer sur Bahreïn. C'est un circuit que j'aime et qui a joué un rôle important dans ma carrière. Les attentes sont bonnes, en considérant qu'au-delà des problèmes que nous avons eus pendant la course, les qualifications à Shanghai ont confirmé les bonnes impressions de Melbourne.
À Shanghai, nous avons vu Red Bull renouer avec le podium, même si je pense qu'il leur manque encore quelque chose s'ils veulent se battre pour la victoire. Pour le moment, l'écart avec eux est insurmontable, mais je crois qu'il pourrait se réduire dans une ou deux courses.
Le fait est que la marche qui nous sépare de Mercedes, Ferrari et Red Bull est plus grande que celle qui nous sépare de nos poursuivants. Mais nous devons rester confiants et prêts à saisir chaque opportunité, et j'espère que Sakhir sera un circuit qui nous réussira.
Une chose dont je suis sûr, c'est qu'il ne fera pas aussi froid qu'en Chine.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires