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Chronique Vandoorne - Je n'ai pas pu attaquer un seul tour au Canada

Stoffel Vandoorne évoque un nouveau week-end difficile au Canada, où le manque de puissance et le besoin d'économiser du carburant l'ont empêché de signer un meilleur résultat.

Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Stoffel Vandoorne

Stoffel Vandoorne pilotera la McLaren-Honda MCL32 lors de la saison 2017 de Formule 1. Retrouvez ses chroniques sur Motorsport.com !

Fernando Alonso, McLaren MCL32, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, Fernando Alonso, McLaren MCL32
Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR12, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, Fernando Alonso, McLaren MCL32, Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17
Stoffel Vandoorne, McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
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Fernando Alonso, McLaren MCL32, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
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Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR12, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, Fernando Alonso, McLaren MCL32, Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32

Le Grand Prix du Canada est une course que j'attendais depuis le début de la saison. J'étais venu à Montréal ces deux dernières années avec McLaren, donc je savais que la ville était géniale, mais c'était ma première fois en piste. Et je dois dire que j'ai vraiment pris du plaisir, c'est l'un des meilleurs lieux du calendrier.

N'y ayant jamais couru auparavant, ma priorité pour le début des essais était de faire quelques tours pour m'habituer au tracé. C'est important de comprendre rapidement le circuit, mais aussi d'avoir des sensations avec la voiture, car après Monaco, on enlève un peu d'appui, donc tout a l'air différent.

Nos essais ont plutôt bien commencé, vu que sur le papier, ce circuit ne nous est pas favorable, car un manque de puissance peut s'y avérer très handicapant.

Cependant, à la fin des EL2, nous avons découvert un problème avec le MGU-H et malheureusement, nous avons perdu du roulage. Nous venions de finir notre run en pneus options, mais je n'avais pas pu faire de long relais, donc il nous a manqué ces données.

Ce relais manqué nous a fait du mal, d'autant que Fernando n'en a pas fait non plus, donc nous n'avions aucune information sur le comportement du pneu et sur la consommation de carburant.

Malgré un vendredi loin d'être idéal, je pensais quand même que passer en Q2 était possible. Nous avons un peu peiné à faire fonctionner les pneus dans notre premier tour lancé, malgré un bon tour de préparation, donc c'était difficile de tirer le meilleur de la voiture.

Notre deuxième tour lancé allait forcément être meilleur et malheureusement, en Q1, il y a eu un drapeau jaune juste quand j'allais effectuer ma dernière tentative. Par conséquent, je n'ai pas pu améliorer et je ne me suis pas qualifié pour l'étape suivante. C'est dommage. Je suis sûr que si j'avais fini ce tour, il aurait été suffisamment bon pour passer en Q2.

Trop d'économie de carburant en course

La course allait forcément être très difficile pour nous. Nous savions que la différence de vitesse de pointe allait nous rendre la vie dure, mais surtout, il fallait économiser énormément de carburant, donc nous allions forcément être un peu en difficulté.

Cela dit, j'ai pris un très bon départ. J'ai gagné quelques places et j'étais 11e après le premier tour, donc j'étais dans une position solide d'emblée.

Mais cela a mal tourné après la voiture de sécurité virtuelle qui est intervenue suite à l'arrêt en piste de Max Verstappen. Il y a eu de la confusion avec Kevin Magnussen, qui m'a dépassé avant la fin de la période de VSC. Cela m'a fait perdre du temps, puis une Williams et une Renault m'ont rattrapé et c'était impossible de me défendre face à elles dans les longues lignes droites. Elles me dépassaient comme des fusées !

Après ça, il s'agissait simplement de finir la course. Il n'y a pas un seul tour où j'aie attaqué, à cause de tout le carburant qu'il fallait économiser.

La prochaine étape est Bakou, et je pense que nous serons dans une situation similaire à celle du Canada. Il y a une très longue ligne droite, et on a vu l'an dernier qu'elle produisait l'une des vitesses de pointe les plus élevées de la saison. L'aspiration a un effet incroyable et cette année, avec plus de traînée, il y aura sûrement un gain encore plus important.

Voyons voir ce qui va se passer. Nous allons continuer à travailler aussi dur que possible.

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