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Claire Williams - La place des femmes augmente dans le paddock F1

Claire Williams, Williams

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Williams

Susie Wolff, pilote de développement Williams FW37
Claire Williams
Susie Wolff, pilote de développement Williams FW37
Susie Wolff, pilote de développement Williams
Susie Wolff, pilote de développement Williams avec son mariToto Wolff, Président exécutif de Mercedes AMG F1
Susie Wolff, pilote de développement Williams FW37

À la tête de l’écurie Williams qu’elle co-dirige avec son père Frank, Claire Williams estime que la Formule 1 est sur une excellente voie pour faire la place aux femmes. Alors qu’elle occupe le poste de Team Principal adjointe, elle a pu voir elle-même le milieu évoluer et les femmes arriver de plus en plus nombreuses, dans tous types de fonctions. 

Selon elle, la tendance à l’ouverture aux femmes s’est accentuée lors de la dernière décennie, et plus particulièrement encore lors des cinq dernières années. Une transformation visible notamment dans l’écurie de Grove, qui compte également dans ses rangs Susie Wolff en qualité de pilote d’essais, mais pas seulement.

"La Formule 1 est assez différente de ce qu’elle était il y a dix, ou même cinq ans", estime Williams dans les colonnes de Der Tagesspiegel. "Il y a désormais de nombreuses femmes influentes en sport automobile. Nous avons des mécaniciennes, des ingénieurs, des aérodynamiciennes. 8% de nos ingénieurs sont des femmes. Cela pourrait ne pas sembler beaucoup, mais il y a quatre ans c’était 0%. Nous ne sommes pas encore au bout, il y a encore beaucoup à faire, mais c’est de mieux en mieux."

Une place qui se fait naturellement

Si la proportion de femmes, bien que ne cessant de grandir, reste encore éloignée dans un monde où les hommes sont majoritaires, Claire Williams est optimiste pour l’avenir. Naturellement, les femmes se font leur place, et la Britannique estime que cela ne doit pas se faire via des artifices ou la rupture de certains codes, comme lorsque les promoteurs du WEC ont décidé de bannir les Grid Girls, responsables selon eux de renvoyer une image arriérée. 

"Les Grid Girls sont simplement une longue tradition du sport automobile. Je ne sais pas si c’est nécessaire de les bannir. Pourquoi ce devrait être une image dépassée de la femme? Elles ne sont pas forcées à le faire, n’est-ce pas?", balaie Williams. 

La frilosité de certaines marques

S’il est un point qui l’étonne en revanche, c’est la réticence complète des marques destinées à la gent féminine à s’impliquer en F1. Aucune d’entre elles ne fait le premier pas, alors que l’audience est là pour répondre à certaines attentes selon Claire Williams. 

"Bon nombre de nos partenaires voit cela comme une bonne chose d’avoir une femme à une place importante et ils tirent un avantage de ce que moi-même et Susie [Wolff] faisons. Mais c’est un fait qu’il n’y a pas de marque purement féminine en Formule 1", note Williams. "Nous avons Unilever [qui affiche Rexona sur les pontons de la FW37], une marque unisexe, mais les marques pour femme ne veulent pas être présentes et je ne sais pas pourquoi. Ce n’est pas parce que c’est un monde d’hommes, 38% de notre audience est féminine."

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