La F1 explique la date du Grand Prix de France
Le Grand Prix de France au Circuit Paul Ricard, et à 150 km de là, à Nice, le Grand Départ du Tour de France : ces deux événements auront lieu le même week-end en 2020, mais selon la Formule 1, c'est inévitable.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Le calendrier 2020 a indéniablement représenté un casse-tête pour la catégorie reine du sport automobile, avec un nombre record de 22 épreuves et l'impératif de ne pas avoir trois courses en autant de week-ends consécutifs. Le Grand Prix de France a ainsi été maintenu sur son créneau désormais habituel du dernier week-end de juin, malgré la concurrence du Tour de France à ce moment-là.
"Nous avons toujours voulu éviter d'avoir trois week-ends consécutifs, et avec tous les autres événements de l'an prochain, le milieu de la saison a été compliqué", reconnaît Chloe Targett-Adams, directrice des relations commerciales de la Formule 1. "En fin de compte, en discutant avec les promoteurs de manière collective, nous avons trouvé l'accord actuel, qui prend en compte ce qui se passe ailleurs et le calendrier classique."
"Du point de vue des fans et de la télévision, il est important qu'un Grand Prix ait lieu à peu près au même moment que les années précédentes. Les gens savent quand ils peuvent acheter leurs billets, quand prévoir leur voyage, donc nous n'aimons pas changer ça outre-mesure."
L'Allemagne disparaît, l'Italie presque confirmée
Ce nouveau calendrier est marqué par la disparition manifestement inéluctable du Grand Prix d'Allemagne, faute de budget suffisant pour le circuit de Hockenheim et le promoteur de la course. Cette dernière avait été sauvée de justesse pour 2019 grâce à la contribution de Mercedes.
"Avec l'Allemagne, nous avions que ça allait être délicat", poursuit Targett-Adams. "La dernière prolongation était tangente, mais avec le soutien du circuit, de la municipalité de Hockenheim et Mercedes comme sponsor titre, nous avons pu prolonger d'un an ; ce n'était toutefois pas possible pour 2020. C'est triste que la F1 n'aille pas en Allemagne l'an prochain, mais nous verrons ce qui se passera sur le long terme. Il y a un fort intérêt provenant d'autres régions, villes et parties intéressées. C'est merveilleux d'avoir ce niveau d'intérêt même quand on quitte un territoire."
Il reste par ailleurs une zone d'ombre au calendrier : le Grand Prix d'Italie, à Monza, demeure sujet à la signature du contrat. "Nous travaillons là-dessus actuellement et espérons avoir une issue positive plus tôt que tard", indique Targett-Adams. "Nous avons déjà annoncé nous être mis d'accord sur les termes commerciaux en principe, il s'agit donc désormais de passer en revue l'accord final, et cela prend un peu de temps."
Du côté des évolutions intéressantes sur ce programme chargé, l'on remarque que le Grand Prix d'Azerbaïdjan aura lieu une semaine avant celui du Canada. C'est la première fois que ces deux courses sont associées à un tel intervalle depuis 2016, mais à l'époque, c'était dans l'ordre inverse. En raison des huit heures de décalage horaire entre Bakou et Montréal, les écuries auront donc 16 heures de plus qu'il y a trois ans pour faire le trajet d'un circuit à l'autre et s'y installer, ce qui n'est pas négligeable.
"Bakou était un cas intéressant pour nous car c'est l'une des 12 villes qui accueillent des matchs de l'Euro 2020 l'été prochain, et nous avons été en contact avec l'UEFA lors des 12 derniers mois afin d'éviter d'être dans les mêmes villes qu'eux au même moment, principalement en raison du manque de chambres d'hôtel et de ressources touristiques", précise Targett-Adams.
Hanoï et Zandvoort sont dans les temps
Enfin, les préparatifs demeurent en cours quant aux deux nouveaux Grands Prix de la saison prochaine, tous deux prévus au début du printemps, soit un timing qui peut paraître serré. "Nous sommes confiants", insiste Targett-Adams. "Nous sommes en contact avec nos partenaires depuis de nombreux mois pour assurer que les travaux de construction et d'évolution soient dans les temps."
"Au Vietnam par exemple, ils construisent le circuit à partir d'une feuille blanche et c'est leur premier événement majeur. Nous faisons pleinement confiance au promoteur, à la ville de Hanoï et aux parties prenantes pour réaliser un excellent circuit pour début avril. Quant aux Pays-Bas, bien que nous n'ayons pas couru à Zandvoort depuis 35 ans, les infrastructures essentielles sont en place. Elles vont sans aucun doute être améliorées pour être au niveau de la Formule 1, mais c'est quelque chose que les propriétaires du circuit et le promoteur actuel étudiaient avant même de nous approcher."
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