Comment Ferrari dépense ses jetons de développement moteur

Le team de Maranello a travaillé sur des évolutions supposées apporter des améliorations des systèmes de combustion et de la gestion électronique.

Bien que les rumeurs de Bahreïn aient suggéré que l’équipe rencontre des difficultés avec le turbo, les sources de Motorsport.com proches de l’équipe italienne suggèrent que cette partie de l’unité de puissance ne souffre d’aucun déficit suffisant pour inciter Ferrari à apporter des modifications. Les progrès seraient en effet plutôt à trouver en amont de la turbine.

C’est pourtant bel et bien un ennui de turbo qui a mis fin à la course de Kimi Räikkönen dans les flammes à Melbourne, lors de la première manche de la saison. Le team est conscient du fait que la pièce n’est pas encore au niveau de son homologue de Mercedes, mais ne pense pas cependant pas se trouver en plus en situation de faiblesse à ce niveau.

Ferrari pense ainsi que sa performance peut être améliorée en trouvant des progrès dans le système de distribution de puissance de l’unité de combustion. Arrivent ainsi des modifications de design pour tirer le meilleur parti des carburants Shell, ainsi que des altérations électroniques.

Le team de Maranello estime qu’une amélioration de l’utilisation des gaz de combustion améliorera la qualité du flux d’air chaud intégrant la turbine, ce qui offrirait globalement une croissance de la puissance. À Melbourne, Mercedes avait remarqué le manque de puissance en bout de ligne droite de Ferrari, possiblement en raison d’un afflux inférieur d’air chaud du système de combustion.  Ce week-end, à Bahreïn, ce sont plutôt les systèmes de récupération d’énergie (ERS) qui sont mis à rude épreuve, ce qui permettra d’avoir une idée plus globale des zones de progrès envisageables par la Scuderia.