Analyse

Comment Renault pourrait lancer une nouvelle vague d'Accords Concorde

Alors que le monde de la F1 attend la décision de Renault quant à son avenir dans la discipline, il semble que celle-ci puisse être la première étape d'un processus engagé par Bernie Ecclestone pour assurer la santé de la F1 sur le long terme.

Romain Grosjean, Lotus F1 E23 passe devant un panneau publicitaire Renault

Photo de: XPB Images

Cyril Abiteboul, Directeur Général Renault Sport F1
Niki Lauda, Président Non-Exécutif de Mercedes avec Cyril Abiteboul, Directeur Général Renault Sport F1
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing et Cyril Abiteboul, Directeur Général Renault Sport F1 lors de la conférence de presse de la FIA
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11 et Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR10 au départ de la course
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing avec le Dr Helmut Marko, Consultant Red Bull Motorsport et Jerome Stoll, Président de Renault Sport F1
Red Bull Racing, Renault Sport F1 29
Bernie Ecclestone sur la grille
Valtteri Bottas, Williams FW37

Carlos Ghosn, président de Renault, doit prendre une décision définitive sur le rachat ou non de Lotus par le constructeur français cette semaine. Jérôme Stoll, cadre de Renault qui est également président de Renault Sport, était en discussions avec Ecclestone et CVC à Abu Dhabi, les deux parties essayant de négocier un accord.

Un projet sur neuf ans

Au cœur des discussions se trouvent les revenus commerciaux dont Renault bénéficiera pour son retour en F1 en tant que constructeur. Donald Mackenzie, co-président de CVC, a déclaré à Motorsport.com que bien qu'un accord acceptable ait été trouvé en principe, rien ne pouvait être pris pour acquis avant la signature de Ghosn.

Selon certaines sources, le contrat proposé à Ghosn et au conseil d'administration de Renault serait de neuf ans, de 2016 à 2024. Or, les autres écuries sont actuellement liées à des accords bilatéraux (qui étaient, par le passé, unifiés dans un document connu sous le nom d'Accords Concorde) jusqu'en 2020.

Si l'engagement de Renault en F1 sur une période de neuf ans est confirmé, il s'agira de la première écurie à s'engager sur la période 'Concorde' suivante.

Un effet domino

Si Renault confirme sa place jusqu'en 2024, la question sera de savoir si cela sera le début de grandes manœuvres des autres écuries qui négocieront leurs propres accords. En effet, les premières à le faire pourront s'assurer de meilleurs revenus et, par conséquent, un avenir plus stable financièrement.

Habituellement, en Formule 1, les écuries qui sont réticentes à accepter ces termes sont laissées pour compte quand les revenus sont partagés. Si on arrive trop tard à la fête, le gâteau est déjà mangé.

En même temps, des accords sur le long-terme donnent plus de valeur à la F1, et comme CVC devrait vendre ses actions à un moment ou à un autre, il est crucial pour la compagnie que ces accords se concrétisent.

Ce qui est intrigant, c'est que cela pourrait se faire alors que la plainte déposée par Sauber et Force India auprès de l'Union Européenne n'a pas encore abouti. Par conséquent, les accords actuels pourraient être remis en question.

Par ailleurs, lorsque l'accord proposé à Renault prendra fin en 2024, Ecclestone aura... 94 ans!

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