Comment Renault pourrait lancer une nouvelle vague d'Accords Concorde
Alors que le monde de la F1 attend la décision de Renault quant à son avenir dans la discipline, il semble que celle-ci puisse être la première étape d'un processus engagé par Bernie Ecclestone pour assurer la santé de la F1 sur le long terme.
Photo de: XPB Images
Carlos Ghosn, président de Renault, doit prendre une décision définitive sur le rachat ou non de Lotus par le constructeur français cette semaine. Jérôme Stoll, cadre de Renault qui est également président de Renault Sport, était en discussions avec Ecclestone et CVC à Abu Dhabi, les deux parties essayant de négocier un accord.
Un projet sur neuf ans
Au cœur des discussions se trouvent les revenus commerciaux dont Renault bénéficiera pour son retour en F1 en tant que constructeur. Donald Mackenzie, co-président de CVC, a déclaré à Motorsport.com que bien qu'un accord acceptable ait été trouvé en principe, rien ne pouvait être pris pour acquis avant la signature de Ghosn.
Selon certaines sources, le contrat proposé à Ghosn et au conseil d'administration de Renault serait de neuf ans, de 2016 à 2024. Or, les autres écuries sont actuellement liées à des accords bilatéraux (qui étaient, par le passé, unifiés dans un document connu sous le nom d'Accords Concorde) jusqu'en 2020.
Si l'engagement de Renault en F1 sur une période de neuf ans est confirmé, il s'agira de la première écurie à s'engager sur la période 'Concorde' suivante.
Un effet domino
Si Renault confirme sa place jusqu'en 2024, la question sera de savoir si cela sera le début de grandes manœuvres des autres écuries qui négocieront leurs propres accords. En effet, les premières à le faire pourront s'assurer de meilleurs revenus et, par conséquent, un avenir plus stable financièrement.
Habituellement, en Formule 1, les écuries qui sont réticentes à accepter ces termes sont laissées pour compte quand les revenus sont partagés. Si on arrive trop tard à la fête, le gâteau est déjà mangé.
En même temps, des accords sur le long-terme donnent plus de valeur à la F1, et comme CVC devrait vendre ses actions à un moment ou à un autre, il est crucial pour la compagnie que ces accords se concrétisent.
Ce qui est intrigant, c'est que cela pourrait se faire alors que la plainte déposée par Sauber et Force India auprès de l'Union Européenne n'a pas encore abouti. Par conséquent, les accords actuels pourraient être remis en question.
Par ailleurs, lorsque l'accord proposé à Renault prendra fin en 2024, Ecclestone aura... 94 ans!
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