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Comment Tilke dessine-t-il un circuit ? (3/4)

Quel passionné de sport automobile n’a jamais rêvé de dessiner son propre circuit, sans limites d’espace, sans contraintes financières ? Hermann Tilke, l’architecte de la Formule 1 que ToileF1 met à l’honneur en cette période estivale, sait qu’un tel vœu relève malheureusement de l’utopie, lui qui a conçu tant de circuits à travers le monde

Quel passionné de sport automobile n’a jamais rêvé de dessiner son propre circuit, sans limites d’espace, sans contraintes financières ? Hermann Tilke, l’architecte de la Formule 1 que ToileF1 met à l’honneur en cette période estivale, sait qu’un tel vœu relève malheureusement de l’utopie, lui qui a conçu tant de circuits à travers le monde.

Tout débute par la délimitation de la zone dans laquelle doit être contenu le tracé, en tenant compte des contraintes du terrain. Ensuite, c’est la ligne droite de départ que Tilke cherche à placer idéalement, puisqu’avec la tribune principale, les stands et le paddock, c’est l’ensemble le plus imposant d’un circuit. "La chose par laquelle nous commençons toujours, c’est la ligne droite de départ/arrivée. Quelle est la meilleure place ? Il faut que cette partie soit plate étant donné qu’il faut installer le complexe des stands et le paddock", raconte-t-il.

Vient ensuite le moment de penser à l’accessibilité du circuit, un problème qui a régulièrement fait parler de lui ces derniers temps, notamment à Silverstone et Magny-Cours. "Il faut aussi penser aux voies d’accès au circuit. Où se situe la route principale ? De là, nous définissons le reste du tracé avec comme première question, quelle en est sa longueur ? Vous pouvez avoir un tracé court à cause du budget restreint ou à cause du terrain".

Puis, il faut décider du nombre de virages et surtout de la nature de ces virages. Là encore, Hermann Tilke ne peut pas faire ce qui lui passe par la tête, puisque le but est de concevoir les enchaînements de courbes de façon à ce que le tour puisse être réalisé dans un temps bien précis. "Plus le circuit est petit, plus il doit comporter de virages serrés, sinon les voitures bouclent le tour trop rapidement. Un temps au tour inférieur à la minute n’est pas viable pour la F1. Nous définissons alors ce qui serait un bon temps moyen et, de là, nous travaillons sur les virages. Combien de courbes rapides, moyennes, de virages serrés", explique ensuite l’Allemand.

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