Consignes d'équipe - Mercedes promet la transparence

Dès dimanche après la course, le directeur de Mercedes n’excluait aucune possibilité, sans vouloir non plus tomber dans une réaction trop à chaud ni vouloir trancher en blâmant l’un de ses pilotes plus qu’un autre. Si Rosberg a été désigné coupable et sanctionné par les commissaires sportifs sur le Red Bull Ring, la donne est différente pour la gestion de crise de la firme à l’Étoile. 

Cette semaine, les discussions s’annoncent nombreuses à Brackley, avec en toile de fond l’éventualité de voir Mercedes décider de recourir pour la première fois à des consignes d’équipe. 

"C’est certain, puisque la course est le week-end prochain, nous devons discuter en interne avec toutes les personnes impliquées pour voir comment nous voulons gérer la situation quand ils sont tous les deux proches l’un de l’autre", n’a pas caché l’Autrichien.

Toujours sur un fil

Wolff rappelle à quel point l’équilibre peut être fragile dans la volonté jusque-là assumée et fidèle de Mercedes pour laisser ses deux pilotes s’affronter librement en piste. 

"S’ils courent de la même manière que ce que nous avons vu à Bahreïn [2014], c’est peut-être le meilleur exemple. Nous adorons ça", explique-t-il. "Un accrochage entre coéquipiers, c’est inadmissible pour n’importe quelle équipe et ça doit être évité. Nous n’en avons pas discuté pendant la course, mais à un certain moment nous allons devoir le faire."

Concernant l’issue des réunions et discussions à venir, Wolff ajoute que ce qui doit rester en interne le restera, mais que la position du team sera clairement affichée. 

"Nous ne pouvons pas vraiment vous cacher ce qui se passe. Nous avons toujours essayé d’être aussi transparents que possible, et nous vous le dirons", promet-il. "Le risque, c’est que l’on donne une information, que l’on donne une stratégie, et si on change ça, alors on passe pour un idiot."

"Nous allons en discuter attentivement, voir quelles sont les options et ensuite nous reviendrons avec quelque chose. Si c’est sans équivoque, je vous le dirai."