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Convaincre Ecclestone du bien-fondé des réseaux sociaux

Tout comme Toto Wolff avant lui, Vijay Mallya estime que la F1 devrait pousser pour permettre plus d'interactions sur les réseaux sociaux

Tout comme Toto Wolff avant lui, Vijay Mallya estime que la F1 devrait pousser pour permettre plus d'interactions sur les réseaux sociaux. A l'heure où les canaux TV sont bien souvent payants pour voir l'intégralité de la saison F1 ou assister aux qualifications et courses en direct (comme en France, en Italie ou en Grande-Bretagne), et d'une métamorphose progressive de la façon dont les médias traitent le sport, beaucoup de teams aimeraient que la FOM se rapproche plus de ses fans sur le net.

L'une des grandes difficultés d'une telle avancée concerne les droits d'images : comme dans toutes les compétitions majeures soumises à des droits d'image, l'utilisation de vidéos ou de GIFS et autres Vines permettant de fournir des images officielles est illégale sur le net pour les médias et particuliers n'ayant pas réglé les coûteux droits télévisuels.

Quant à la discipline, elle n'est pas particulièrement intéressée par le fait de proposer plus de contenu multimédia gratuit pour rassembler les fans sur son site officiel, préférant développer plus de solutions payantes comme la nouvelle application de live timing, seule façon d'acquérir par exemple les chronos par secteur en qualifications.

"Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi Bernie ne veut rien savoir des réseaux sociaux. C'est un homme de la télé, et c'est tout", regrette Mallya pour Autosport.
"Quelqu'un d'assez qualifié doit le persuader et le convaincre que les réseaux sont quelque chose devant être pris sérieusement et pouvant être un bon complément".

La logique du Grand Argentier de la F1 est que les revenus du sport ne se verraient pas renforcés de façon immédiate par une présence du sport plus massive dans ce domaine. Cependant, l'image de marque sur le long terme et l'accessibilité de la discipline à de nouvelles générations de fans dans le futur est cruciale, selon certains représentants d'équipes. Selon Mallya, les chiffres d'audience de la F1 en baisse ne peuvent peut-être pas seulement être mis sur le dos des nouvelles règles techniques, mais également de la politique menée concernant la façon de diffuser la F1 sur les différents types de média.

"Cela pourrait être pour tellement de raisons", poursuit-il. "Le prix des tickets modifie grandement l'affluence, comme la météo ou un heurt avec d'autres évènements sportifs. Tout ceci rentre dans la ligne des facteurs. On en peut pas juste dire : les stands sont vides, le sport n'est pas assez excitant".

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