Le coup stratégique avorté de Vettel et Ferrari à Shanghai

Le premier arrêt anticipé du pilote Ferrari n'a pas pu porter les fruits escomptés, en raison de l'intervention de la voiture de sécurité.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 et Sebastian Vettel, Ferrari en parc fermé

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 et Sebastian Vettel, Ferrari en parc fermé

Sutton Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari, fête sa seconde place dans le parc fermé
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, devance Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Podium : le deuxième Sebastian Vettel, Ferrari, le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, le troisième Max Verstappen, Red Bull Racing
Sebastian Vettel, Ferrari SF70-H et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Lewis Hamilton, Mercedes AMG, célèbre sa victoire avec Sebastian Vettel, Ferrari
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, devance Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H et Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Lewis Hamilton, Mercedes AMG, célèbre sa victoire avec Sebastian Vettel, Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari célèbre sa deuxième place sur le podium avec son trophée
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

La victoire était-elle à la portée de Sebastian Vettel en Chine ? "Non, nous n'avons pas gagné !" rétorque-t-il catégoriquement au micro de Sky Sports. Deuxième du Grand Prix, l'Allemand confirme néanmoins son excellent début de saison, et pointe à égalité parfaite avec Lewis Hamilton en tête du championnat après les deux premiers rendez-vous de la saison.

Parti en première ligne, comme à Melbourne, Vettel a d'abord tenté un coup stratégique en effectuant un premier arrêt très précoce. Un coup dont le quadruple Champion du monde estime n'avoir pas pu récolter les fruits, à cause de l'intervention de la voiture de sécurité quelques instants plus tard, suite au crash d'Antonio Giovinazzi.

"Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais c'était le bon moment", assure Vettel au sujet du timing de son premier arrêt pour passer en gommes slicks. "Nous n'en avons pas bénéficié parce que la voiture de sécurité est arrivée juste après ! Le restart a été délicat parce que mes pneus étaient deux tours plus froids."

Victime de cette neutralisation, Vettel s'est retrouvé derrière Räikkönen pendant plusieurs tours, ne trouvant pas l'ouverture face à un Finlandais résistant, et auquel la Scuderia n'avait pas l'intention de passer la moindre consigne.

"On m'a demandé si je pouvais aller plus vite, la réponse était oui, mais Kimi pouvait aller plus vite aussi !" lance Vettel. "Il faut se battre avec les deux voitures. Je ne sais pas ce qui s'est passé après, si Kimi a eu des problèmes, mais ça aurait été mieux de mettre les deux voitures sur le podium pour l'équipe. La course a été fun dans l'ensemble." 

Débarrassé de son coéquipier, Vettel devait aussi s'imposer face aux Red Bull pour remonter vers le deuxième rang, avec notamment un dépassement musclé et ponctué d'un contact roue contre roue sur Daniel Ricciardo. "Je suis moins bien sorti du virage, mais j'avais l'intérieur pour le virage suivant, cela a fonctionné", raconte-t-il. "J'avais peur qu'il y ait des dégâts, mais c'était une bataille roue contre roue, exactement ce qu'il faut !"

Arrivabene ne boude pas son plaisir

Après les deux premiers Grand Prix de la saison, non seulement Vettel et Hamilton sont à égalité, mais il en est presque de même au Championnat constructeurs, où Mercedes a pris l'avantage pour un petit point. 

"C'est la beauté de ce championnat", se réjouit Maurizio Arrivabene, directeur de la Scuderia. "On se bat, parfois on a de la chance, parfois non. La bonne nouvelle, c'est que notre voiture est capable de se battre face à la Mercedes. Bahreïn va être fun, on verra."

"Le championnat commence tout juste", ajoute l'Italien en évoquant l'absence de consignes d'équipe. "Les pilotes connaissent les règles, je suis sûr que si nous nous retrouvons dans la situation de la lutte pour le titre, nous prendrons notre décision. Là, c'est trop tôt pour en parler."

"Le big boss [le président de Ferrari, Sergio Marchionne], c'est le boss de notre équipe. Il fait partie de l'équipe. La pression vient de l'environnement de la course. En Formule 1, tous les quinze jours, il y a une course."

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