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Course - Rosberg mène un podium inédit

Nico Rosberg a signé la 4ème victoire de sa carrière sur le tracé de l'Albert Park, en Australie, en imposant sa Mercedes sous contrôle de la course de bout en bout

Nico Rosberg a signé la 4ème victoire de sa carrière sur le tracé de l'Albert Park, en Australie, en imposant sa Mercedes sous contrôle de la course de bout en bout.

Le premier Grand Prix de la saison, au podium inédit et dépourvu de Champion du Monde, a vu un nombre significatif d'abandons, dont ceux, très tôt, du poleman Lewis Hamilton, ainsi que du Champion du Monde en titre, Sebastian Vettel. Aux côtés de Rosberg, le champagne a été sabré par Daniel Ricciardo et le débutant Kevin Magnussen.

Ferrari a placé ses deux autos dans les points, sans jamais venir se mêler à la lutte pour le podium, tandis que Lotus entame sa saison avec un double abandon.

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Hamilton, Vettel et Massa hors-jeu !

Le départ est des plus mouvementés et les têtes tombent de tous les côtés ! Deux tours d’installation sont ordonnés pour le plateau avant le départ, en raison de trois monoplaces restées coincées sur la grille (les deux Marussia de Bianchi et Chilton ainsi que la Lotus de Grosjean, qui partent ainsi de la pitlane). Nico Rosberg prend un départ sensationnel en choisissant une véritable diagonale pour se propulser de la P3 vers la tête, tandis qu’Alonso observe en dépit de pouvoir forcer le passage depuis la P5.





Le chaos règne derrière, Kamui Kobayashi manquant totalement son premier freinage et harponnant avec lui de façon spectaculaire la Williams de Felipe Massa dans le bac à graviers : c’est l’abandon immédiat pour les deux hommes. La déception n’est pas mince pour Massa, qui était annoncé comme l’un des grands outsiders de cette course. Condamné à un drive-through pour s’être placé sur la grille en retard, Grosjean observe sa pénalité dès le premier tour.

Mais les évènements ne n’arrêtent pas là, puisque la course perd aussi son favori en la personne de Lewis Hamilton, puis Vettel dès le 4e tour ! Après avoir tenté de garder le Britannique en piste dès le second tour, Mercedes voit son armure grande ouverte avec un manque de puissance moteur, tout comme Red Bull, dont l’unité de puissance émet un son des plus étranges. Vettel expliquera plus tard qu’il avait déjà perdu la puissance dès le second tour de formation.





Rosberg donne le rythme avant la voiture de sécurité

Le champ est libre pour Rosberg, qui creuse un écart de 5 secondes en 8 boucles sur la Red Bull de Ricciardo. Magnussen se montre solide en troisième place avec la McLaren, devant la Force India à moteur Mercedes de Nico Hülkenberg et la Ferrari de Fernando Alonso. Avec la seconde Williams, Bottas montre de quoi est capable de le team de Grove en enthousiasmant le garage en prenant le meilleur sur Räikkönen.





Le Finlandais se montre immédiatement très dangereux pour Alonso. Mais la course de Bottas prend un tournant frustrant au tour 10 alors qu’il place la Ferrari sous pression ! Une crevaison arrière provoquée par un frottement contre le mur dans la ligne droite du second secteur prouve que tout est possible dans cette course. Après une arrivée laborieuse jusqu’à son stand, Bottas chausse un nouveau train de pneus tendres.

Button est vu dès le début du T11 aux stands pour un arrêt, alors que la voiture de sécurité a pris la piste pour évacuer des débris de structure pneumatique éparpillés par la Williams en piste. Leader, Rosberg s’y engouffre à son tour deux minutes plus tard, tout comme Ricciardo et le reste de la meute. Tous restent en pneus tendres pour le second relais.

Rosberg prend encore le large

Comme si le plat du GP de Melbourne n’était pas assez épicé, les pilotes reçoivent l’information de l’arrivée de la pluie dans le virage 3 sous régime de voiture de sécurité. Le restart est donné pour le 15ème tour. Rosberg se détache immédiatement, devant Ricciardo, Magnussen, Hülkenberg, Alonso, Button, Vergne et Räikkönen. Kvyat et Sutil complètent les points provisoires, alors que 17 autos restent en course.

L’avantage de Rosberg se creuse de nouveau de façon autoritaire. Plus rapide en course, l’Allemand a déjà créé une différence de 5.2s au 20ème passage et continue à prendre la main sur Ricciardo à raison de plus d’une seconde au tour. La piste est restée sèche et les teams commencent à penser stratégies. Fait notable, les deux Lotus sont encore en course, Grosjean et Maldonado occupant respectivement les P13 et P14.

Lutte ouverte pour le podium

Au 28ème passage, synonyme de mi-course, Rosberg tient une avance de 9.5 sec sur Ricciardo, après avoir vu l’écart monter jusqu’à 11 sec. Magnussen évolue 7 secondes derrière, tandis que Hülkenberg et Alonso mènent un groupe encore 6 secondes derrière. C’est à ce moment que Marcus Ericsson pose pied à terre. Il n’y a plus de Caterham en course. Grosjean passe aux stands pour son premier arrêt et repasse les tendres. Son coéquipier Maldonado marque un nouvel abandon sur ennui technique, au 31ème passage. 15 voitures restent en course.





Au T35, l’avance de Rosberg est passée à 17 secondes, tandis que de nombreux pilotes, comme Alonso, passent par les stands pour changer de gommes. Bottas prend le meilleur sur Räikkönen, auteur d’une excursion hors-piste. Le rythme du Finlandais est impressionnant après son passage aux stands inopiné suite à sa crevaison.

Les stands sont très fréquentés dans les boucles suivantes, tous les leaders se succédant dans la pitlane pour chausser les pneus mediums. Rosberg a 28 tours à parcourir pour voir l’arrivée. Un replay de son arrêt montre un mécano endommager un élément carbone en chaussant le pneu avant gauche.

Magnussen représente maintenant une menace immédiate pour la P2 de Ricciardo. Le rookie McLaren n’est qu’à 1 sec du nouveau pilote Red Bull au 40ème passage. Le ciel assombri est toujours scruté par les équipes. En dépit d’un rythme de sénateur, Grosjean peut encore penser aux points, évoluant en P12...jusqu'au 45ème passage, marquant le second abandon Lotus.

Ricciardo sous la pression McLaren

P7, Bottas n’a pas renoncé à l’idée d’avaler Nico Hülkenberg dans les derniers tours, ce qu'il fait dans les derniers kilomètres. Le pilote Williams évolue dans les mêmes temps que le top 3 et aura été l'un des grands animateurs de la course.

Les McLaren n’ont que faire du public australien, qui reste en apnée pour son favori Ricciardo. 0’7 sec séparent la Red Bull de la McLaren de Magnussen au T51ème des 57 passages ; Button s’est rapproché à 5 secondes. Il n’y aura aucun répit !

L’Australien parvient cependant à se redonner un peu de souffle dans les dernières boucles et à signer le meilleur résultat de sa carrière devant un public conquis.

Formule 1 - Grand Prix de 2014
Pilote Ecurie Ecart Pts
01   N. Rosberg   Mercedes 25
02   K. Magnussen   McLaren +26.7 18
03   J. Button   McLaren +30.0 15
04   F. Alonso   Ferrari +35.2 12
05   V. Bottas   Williams +47.6 10
06   N. Hülkenberg   Force India +50.7 8
07   K. Räikkönen   Ferrari +57.6 6
08   J. Vergne   Toro Rosso +60.4 4
09   D. Kvyat   Toro Rosso +63.5 2
10   S. Pérez   Force India +85.9 1
11   A. Sutil   Sauber + 1 tour
12   E. Gutiérrez   Sauber + 1 tour
13   M. Chilton   Marussia + 2 tours
NC   J. Bianchi   Marussia + 8 tours
Ab   R. Grosjean   Lotus ERS
Ab   P. Maldonado   Lotus ERS
Ab   M. Ericsson   Caterham Pression d'huile
Ab   S. Vettel   Red Bull Moteur
Ab   L. Hamilton   Mercedes Moteur
Ab   F. Massa   Williams Accident
Ab   K. Kobayashi   Caterham Accident
DSQ   D. Ricciardo   Red Bull +24.5

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