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Course : Rosberg s'impose comme à la maison !

Dans un Grand Prix de Monaco mouvementé, ponctué d'un drapeau rouge et de l'intervention de la voiture de sécurité à deux reprises, Nico Rosberg a su transformer sa pole position en victoire

Dans un Grand Prix de Monaco mouvementé, ponctué d'un drapeau rouge et de l'intervention de la voiture de sécurité à deux reprises, Nico Rosberg a su transformer sa pole position en victoire.

Parti en tête, l'Allemand n'a jamais quitté le leadership et a su faire triompher sa Flèche d'Argent dans les rues de la Principauté. C'est la première victoire d'une Mercedes cette saison, la deuxième de la carrière de Rosberg. Sebastian Vettel et Mark Webber complètent le podium.

Au moment de lancer la procédure de départ et le lancement du tour de formation, Jules Bianchi reste immobilisé sur la grille. Poussé rapidement par son équipe dans la voie des stands, le Français parvient tout de même à prendre le départ depuis le bout de la pitlane.

A l'extinction des feux, Nico Rosberg prend un départ parfait devant son équipier. Le premier virage se passe sans encombre, mais ce n'est pas le cas à l'épingle du Loews où plusieurs monoplaces s'accrochent, notamment celles de Maldonado et van der Garde, contraints de passer par les stands dès la fin du premier tour. En tête, Rosberg profite de la bagarre entre Hamilton et un Vettel très pressant pour maintenir quelques longueurs d'avance. A noter que la majeure partie des pilotes, notamment les dix premiers, se sont élancés avec les pneus supertendres.

Pendant que Räikkönen s'impatiente dans les échappements de Webber, quatrième, Charles Pic est victime d'une casse moteur et immobilise sa Caterham fumante dans le virage de la Rascasse. Misant sur la possible intervention de la voiture de sécurité, ce qui ne sera finalement pas le cas, di Resta s'engouffre dans la voie des stands pour chausser les pneumatiques tendres et repartir 19e.

Alors que quinze tours ont été couverts, les écarts restent très minimes entre toutes les monoplaces puisque Massa, 16e, pointe à moins de trente secondes de la tête de course. Les cinq leaders sont presque roues dans roues, alors qu'Alonso semble légèrement en retrait et laisse filer le train formé par Rosberg, Hamilton, Vettel, Webber et Räikkönen. Profitant d'une bonne exploitation des gommes, contrairement aux courses précédentes, Roberg assure peu à peu un matelas supérieur à deux secondes d'avance sur Hamilton.

Au 26e tour, Webber est le premier des leaders à observer son premier arrêt au stand, chaussant les pneus tendres. Räikkönen l'imite un tour plus tard. C'est au 29e tour qu'Alonso emprunte lui aussi la voie des stands, mais il s'avère que les pilotes restant en piste avec les pneus supertendres conservent l'avantage.

C'est au 30e tour que survient le premier gros rebondissement, lorsque Felipe Massa sort violemment à Sainte-Devote, dans des conditions scrupuleusement identiques à veille lors des essais libres 3. Sonné, le Brésilien est conscient et indemne, mais rapidement pris en charge par les équipes médicales. Sans surprise, la voiture de sécurité entre en scène, non sans quelques hésitations, et Vettel et les deux Mercedes plongent dans les stands. Au moment de reconstituer la meute derrière le Safety Car, Rosberg conserve la tête devant les deux Red Bull, Hamilton faisant payant les pots cassés en se retrouvant quatrième, devant Räikkönen, Alonso, Button et Pérez. La voiture de sécurité s'efface à l'entrée du 39e tour et Rosberg relance impeccablement sa course en n'étant absolument pas menacé par Vettel. Ce nouveau départ donne lieu à de nombreuses bagarres, entre Hamilton et Webber, Räikkönen et Alonso et une fois de plus entre Button et Pérez. Le Mexicain, au prix d'un freinage toutes roues bloquées à la chicane du port, parvient même à prendre le dessus sur son équipier. Deux tours plus tard, Pérez remet le couvert avec Alonso mais l'Espagnol reste devant en court-circuitant la chicane. Les combats à tous les étages se multiplient, et c'est au 46e tour que Chilton et Maldonado, à la lutte en fond de peloton, s'accrochent avant le secteur de la Piscine. La Williams du Vénézuélien décolle avant de terminer sa course dans le rail de sécurité, provoquant de nombreux dégâts. La direction course n'a d'autre choix que de déployer le drapeau rouge, laissant les monoplaces s'aligner sur la grille de départ pendant le nettoyage de la piste. La course reprend après 25 minutes d'interruption, sous régime de Safety Car, les pilotes ayant pu changer leurs pneus s'ils le souhaitaient. Comme précédemment, Rosberg gère au mieux la relance et conserve la tête de course. Les positions de tête ne changent pas, si ce n'est pour Pérez qui récupère logiquement la sixième position au détriment d'Alonso suite à la décision des commissaires de course. A l'image du premier restart, le peloton reste très groupé et une fois encore de nombreux duels émergent. Sutil, très inspiré, se paye le luxe d'aller chercher Button à l'épingle du Loews et s'empare de la 8e place. L'Allemand reproduit la même manœuvre au 58e tour pour prendre le meilleur sur Alonso. Aux avant-postes, Rosberg profite d'une piste parfaitement claire pour prendre la poudre d'escampette, possédant plus de quatre secondes d'avance au 61e tour. Dans ce même tour, Bianchi sort de la piste à Sainte-Dévote, probablement victime d'un bris mécanique. Le week-end des Français se complique un peu plus quand Grosjean provoque une nouvelle sortie de la voiture de sécurité. A la sortie du tunnel, le Français rate son freinage et ne parvient pas à éviter Ricciardo, les deux monoplaces terminant leur course dans l'échappatoire de la chicane du port. A onze tours du drapeau à damiers, Rosberg gère de nouveau au mieux la relance de la course après le retrait du Safety Car, mais tout est à refaire pour le pilote allemand, qui commençait à prendre une bonne avance sur Vettel auparavant. Derrière, Räikkönen et Pérez se frictionnent à la chicane du port et le Finlandais ferme la porte au mexicain qui heurte violemment le rail. La Lotus rentre au stand avec une crevaison, tandis que Pérez survit quelques tours avant d'abandonner, direction touchée. Profitant du chaos, Sutil place sa Force India à la cinquième place, devant Button, Alonso, Vergne et di Resta. Pendant ce temps, Rosberg boucle un Grand Prix de Monaco parfait, qu'il aura su gérer de bout en bout sans jamais sembler être menacé.
 Grand Prix de Monaco - Course
# Pilote / Ecurie Ecart Points
01 1:18.432  25
02 +3.8secs  18
03 +6.3secs  15
04 +13.8secs  12
05 +21.4secs  10
06 +23.1secs  8
07 +26.7secs  6
08 +27.2secs  4
09 +27.6secs  2
10 +36.5secs  1
11 +42.5secs   
12 +42.6secs   
13 +43.2secs   
14 +49.8secs   
15 +62.5secs   
16 +6tours   
17 +15tours   
18 +17tours   
19 +20tours   
20 +34tours   
21 +50tours   
22 +71tours   

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