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Comment la chauffe des pneus va évoluer en 2019

Une évolution de la réglementation pourrait bien changer la donne quant à la mise en température des pneus en Formule 1, comme l'explique Louis Delétraz.

Louis Delétraz, Haas F1 Team

Photo de: Louis Déletraz

Louis Deletraz, Haas F1 Team VF-18
Louis Delétraz, Haas F1 Team
Louis Deletraz, Haas F1 Team VF-18
Louis Deletraz, pilote d'essais et de développement Haas F1 et Ayao Komatsu, ingénieur Haas F1
Louis Deletraz, Haas F1 Team VF-18
Louis Deletraz, Haas F1 Team VF-18
Louis Deletraz, Haas F1 Team VF-18

En 2019, contrairement à la saison passée, la température des couvertures chauffantes baissera de manière conséquente : les pneumatiques ne seront portés qu'à 80°C, contre 100°C auparavant.

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C'est ainsi à Louis Delétraz que Haas a confié la mission d'en comprendre les conséquences, pour ses premiers essais en Formule 1, lors des tests Pirelli d'Abu Dhabi. Selon le Suisse, ce facteur va jouer un rôle crucial en qualifications sur des pistes où la température peut être fraîche, comme Shanghai, Silverstone ou Austin.

"Faire chauffer les gommes n'est pas très difficile à Abu Dhabi en raison du mercure élevé ; à mon avis, quand il fera froid l'année prochaine, il sera toutefois nécessaire de faire deux tours de lancement avant une tentative chronométrée pour que les pneus soient dans la fenêtre optimale d'utilisation", analyse Delétraz dans sa dernière chronique pour Motorsport.com. "Pour faire simple : avant, quand ils sortaient à 100°C, le but était de les refroidir un petit peu avec un tour de chauffe très lent ; désormais, il faut attaquer davantage pour les faire monter en température. C'est une approche très différente."

Delétraz a parcouru 117 tours lors de ces essais, soit 650 kilomètres, mais ne semble pas avoir ressenti de difficultés particulières au niveau du physique. "Toute l'équipe était très satisfaite, non seulement de mon travail mais aussi de ma condition physique : ils s'attendaient à ce qu'un jeune souffre davantage, mais j'ai fait toute la journée sans problème", écrit-il. "Je me sentais vraiment bien, même si le lendemain matin, j'avais un peu mal à la nuque."

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À noter que Delétraz dispose désormais d'un atout redoutable : la Super Licence, sésame indispensable pour courir en Formule 1. Le vice-Champion de Formule V8 3.5 2016 profite en effet des 25 points que valait la deuxième place en F3.5 lorsqu'il y courait, contre 15 selon le dernier barème en date, en plus des nombreuses unités qu'il a engrangées en Formule Renault l'année précédente.

"C'est une excellente nouvelle, et je ressens une grande fierté d'être arrivé jusque-là", indique Delétraz, qui s'est classé dixième de Formule 2 pour sa deuxième campagne dans la discipline, ce qui ne le satisfait pas : "Pour 2019, l'objectif est clairement de rempiler en F2 et tout en ayant un pied en Formule 1 en tant que pilote de réserve ou pilote d'essais, avec des tests à la clé."

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