Ricciardo face à deux semaines de quarantaine après Abu Dhabi
C'est seul dans une chambre d'hôtel que Daniel Ricciardo va passer Noël.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Les Océaniens qui courent dans des championnats automobiles principalement européens n'ont pas la vie facile. Qu'il s'agisse d'Oscar Piastri, Marcus Armstrong, Liam Lawson, Jack Doohan ou Daniel Ricciardo, ces pilotes subissent les conséquences de la pandémie de COVID-19 et les restrictions extrêmes d'entrée sur le territoire de leurs pays d'origine.
Les frontières de la Nouvelle-Zélande sont fermées depuis le 19 mars 2020 à quelques exceptions près, les ressortissants néo-zélandais notamment pouvant s'y rendre à condition d'effectuer une quarantaine de deux semaines, et la situation est similaire en Australie même si des États comme la Nouvelle-Galles du Sud et Victoria exemptent désormais de quarantaine les voyageurs vaccinés.
Daniel Ricciardo, lui, est originaire de Perth, en Australie-Occidentale. Aussi s'est-il préparé à passer deux semaines en quarantaine lorsqu'il va rentrer chez lui, la saison 2021 de Formule 1 s'étant achevée.
"Je vais contempler le plafond d'une chambre d'hôtel pendant deux semaines", a commenté le pilote McLaren. "Je rentre à la maison, j'en ai besoin. Mais c'est difficile de rentrer. Malheureusement, ils ne facilitent pas les choses, mais c'est comme ça. Je vais le faire. J'ai besoin de rentrer à la maison et de voir ma famille et mes amis. Une fois que je serai sorti de ces quatre murs, j'espère avoir trois ou quatre semaines à passer avec mes amis et ma famille. Et c'est l'été, j'attends ça avec impatience."
La première saison de Ricciardo chez McLaren ne s'est en tout cas pas passée comme prévu, puisqu'il n'a signé qu'un podium, mais quel podium, avec cette victoire au Grand Prix d'Italie ! Lorsqu'il lui a été demandé si 2021 représentait les plus grandes montagnes russes de sa carrière quant à ses émotions, l'intéressé a répondu : "Je dirais, oui. La deuxième moitié de la saison 2018 a eu ses difficultés, et à l'époque, c'était ça [les plus grandes montagnes russes], mais là c'est l'année entière, absolument. Je pense à la première moitié, puis aux temps forts. C'est mouvementé ! Mais je tire un bien meilleur bilan de la seconde moitié de saison qu'à la trêve estivale."
"Plus le temps passe depuis Monza, plus je me rends compte de l'effet [de cette victoire]. Et je pense vraiment que c'était le plus grand moment, la plus grande victoire, la plus grande course, le plus grand jour, si l'on veut, de ma carrière."
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